« Le jumelage ça s’entretie
nt mais aussi ça se transmet » dit Patric Chouzenoux président du comité de jumelage local qui se lance un pari. « Nous voulons nous diriger délibérément vers la jeunesse d’abord parce que ce sont nos héritiers et puis, il faut leur donner quelque chose de transmissible. Ils sont à la recherche, je crois, de choses authentiques » dit-il. Fort d’un voyage à Bruxelles l’été dernier avec l’Espace Jeunesse, le président du jumelage se veut confiant. « Là nous avons vu des ados et pré-ados très impliqués, avec une tenue correcte, et certes aussi leur lot de contestations face aux adultes pour qu’il en résulte quelque chose de constructif ». Dans leur voyage, ils avaient visité notamment le Parlement belge, le Sénat et la Chambre des députés. « Et les jeunes m’ont dit au retour : à quand le Parlement français ? Donc, c’est peut-être l’occasion de constituer un comité de jumelage junior qui pourrait aller visiter le Parlement français…
Je pense que nous séduirons ainsi les jeunes qui nous apporteront aussi leurs idées et c’est vrai qu’il faut parler leur langage aussi. Mais ils ne demandent qu’à apprendre. C’est nous peut-être qui n’avons pas su montrer ce que nous savons faire… Après le jumelage de réconciliation, puis le jumelage festif et de rencontres, pourquoi pas maintenant celui des échanges de troisième génération avec les jeunes ? Avec les faits de société dont les citoyens européens doivent se saisir. C’est à dire tout ce qui touche à l’environnement, à nos problèmes de construction européenne. Tous ses sujets pour lesquels il faut que les jeunes se mobilisent et je pense que l’on peut compter sur eux » dit Patric Chouzenoux. Des rencontres du comité de jumelage sont prévues avec le lycée, le collège et l’école primaire. L’assemblée générale aura lieu le vendredi 25 février à 18h30 à la salle des fêtes.
Alain Rassat
Photo : Patric Chouzenoux Le président du comité de jumelage de Terrasson (à droite) avec son homologue de Bierstadt, ville jumelle, Jürgen Fleischmann
