Les iavouables de Catherine Zambon par le Théâtre de l’Echappée Belle sera présenté le samedi 12 mars à 19 heures au café de Bordeaux avenue Victor Hugo à Terrasson. Un spectacle décentralisé du FOIN centre culturel…
Trois comédiens s’installent parmi nous, prennent parole et racontent. Leurs histoires sont de celles qu’habituellement l’on tait. Que leurs propos soulèvent un non-dit familial ou les avatars d’une vie sociale, que l’on parle de racisme ou d’homophobie, d’anorexie ou de folie ménagère, cruauté et rire se côtoient sans complaisance. Car nous sommes tous travaillés par l’inavouable. Mais ces inavouables là nous placent face à nos propres miroirs. Ils parlent de nous, de notre temps, de nos parts d’ombre.
Un spectacle où l’humanité se fait entendre : celle que l’on connaît, que l’on traverse. Que l’on se reconnaisse ou non dans ces propos importe peu. On est toujours peu ou prou concerné, bousculé, découvert.
Tél. : 05.53.50.13.80
Tous publics, à partir de 14 ans – Durée : 1h10
Tarifs : 10€, adhérent 8€, moins de 16 ans, étudiants, demandeurs d’emploi… 6€.
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Distribution :
Ecriture et mise en scène : Catherine Zambon
Comédiens : Martine Costes-Souyris, Sylvie Fumex, Denis Lagrâce
Costumes, décors, accessoires : Frédérique Camaret
Scénographie : Perrine Griselin
Texte édité aux éditions Lafontaine.
Coproductions : L’Usine à Kroquette, Théâtre de la Digue, Compagnie du Sémaphore
Biographies :
Une auteure, metteure en scène : Catherine Zambon
Actrice de formation, elle travaille avec P-E Heymann, J-L Martin Barbaz, Catherine Dasté, J. Falguières, A. Simon, Alain Gautré.
Elle met en scène plusieurs de ces textes comme Catarineto, les bello ainsi que ceux de Denise Bonal, Matéi Visniec, L. Simovitch.
Et depuis plusieurs années assure la mise en scène des ateliers de création théâtrale au sein du festival de Valréas.
Elle est éditée chez Lafontaine : Les Inavouables ; Lansman : Eismitte, Catarineto, La Mauvaise, La Héronnière, Les Balancelles, Les Saônes ; L’Ecole des Loisirs : Sissi Pieds-Jaunes, L’Oca, Les Rousses, La Bielleuse, Dans la maison de l’Ogre Monsieur ; Actes Sud : Kaïna Marseille.
Trois acteurs
Martine Costes-Souyris
A Paris durant près de 20 ans, elle travaille avec Jacques Martial, Christian de Tilière, Philippe Adrien, Andréas Voutzinas, Jérôme Enrico et en région avec Marcel Maréchal à Marseille, Michel Melki, Jean-Marie Arnal, Enrico Clarelli dans le Lot et Anne Caméron à Toulouse. Elle fonde parallèlement L’Echappée Belle en 1997 qui réunit comédiens, musiciens, plasticiens et vidéastes.
Sylvie Fumex
Comédienne de formation, elle joue pour des compagnies comme Le Triana Théâtre, La Cie Passage, Le Théâtre du Mot-Dit, Le Théâtre de Feu, La Cie d’Harcourt, Les Fruits Défendus, L’Oeil du Silence, Terrain Vague. Autant d’expériences qui l’amènent depuis quelques années vers un théâtre qui provoque et donne la parole : théâtre en entreprise, théâtre forum et aussi Play-back théâtre.
Parallèlement, elle se tourne vers la mise en scène de textes classiques à la condition qu’ils nous parlent d’aujourd’hui, comme un Roi Lear au féminin, mais elle s’oriente plus résolument vers les écritures contemporaines : Denise Bonal, Matéï Visniec, J-L Lagarce, Xavier Durringer et Fabrice Melquiot.
Denis Lagrâce
Formation à l’Oeil de Silence et à l’Ecole du Théâtre de Chaillot avec une approche du travail de la marionnette avec Marina Montefusco.
Débute avec Marc François à Dieppe puis au Théâtre de Genevilliers et au Théâtre National de Strasbourg. Au Théâtre Sorano avec Didier Carette pour Peer Gynt et La Reine Margot et Olivier Jannelle pour Les Caprices de Marianne.
Travaille pendant deux ans au Théâtre de la Folle Pensée avec Annie Lucas sur des textes de Roland Fichet, C. Prigent ou encore Alfred Jarry.
Parallèlement aux Inavouables, il est en tournée dans Kroum l’Ectoplasme de Hanokh Levin, mise en scène de Jean-Jacques Mateu.
Les mots de la presse ou autres :
« Voilà un travail qui vise droit et touche juste. Chaque figure y a sa voix et sa langue, sa vie, dont le récit mène à la révélation bientôt attendue par une foule d’aveux minuscules et terriblement familiers. Le rire, car on rit beaucoup, s’y mêle à la détresse dans la balance du terrible et du dérisoire. »
Jacques-Olivier Badia, Le Clou dans la Planche (Toulouse)
« Il s’agit de textes courts, de petits monologue sincères et cruels, naïfs et violents, qui nous sont donnés, de table en table, par trois comédiens qui ne jouent qu’à peine, mais nous plantent les mots au fond des yeux et de l’âme. »
« La troupe proposait des tranches de vies, aussi inavouables les unes que les autres… Ces textes peignent des portraits tous colorés, souvent acides, voire violents, parfois teintés d’humour… Des tableaux, des situations sur la tangente, une institutrice qui « pète les plombs », un couple homosexuel mis à l’écart du village, une adolescente victime d’inceste. De quoi donner des émotions fortes, et différentes, et alimenter la réflexion… Des images d’Épinal systématiquement démontées, critiques de l’intolérance, du racisme et de l’homophobie, des problèmes de couple, de l’adolescence… Des textes profonds mais jamais indigestes. » (lacanourgue.blogs.midilibre.com)
En savoir plus : une critique parue sur le blog de « Le clou dans la planche » à Toulouse