« Chaque marche m’évoque des images et me rappelle des petites choses » dit, en parlant de l’escalier de pierre derrière la mairie, Elaine de liancourt poète et auteure de « La révolte des mots » (*). Elle a commencé par écrire dès l’âge de huit ans des contes de fées. C’est son deuxième ouvrage. Le roman est écrit à la manière d’un cahier d’école. Elle est amoureuse des mots mais aussi de sa ville qu’elle a connu par hasard il y a dix ans pour y venir voir une amie. « Je suis né avec une montagne de mots à côté de moi et une pelote de fils. Je n’ai qu’à prendre les mots et à les enfiler. Cela fait des phrases » dit-elle, en reconnaissant qu’elle « vit dans un imaginaire, un monde de rêves un peu.» Elle présente son héroïne… « Ce n’est pas une voiture, pas un animal, pas une jolie femme, ni un grand sportif, c’est une petite virgule, toute mignonne… La dernière née de la ponctuation…
Celle-ci est dans un document sur la Cosmogénèse et décide de se sauver. C’est alors une suite de gags invraisemblable, un récit qui a plusieurs niveaux.» Le livre est accessible dès 10/12 ans. « Et il y a un vrai message d’amour » dit Elaine de liancourt qui, l’imagination débordante, se plait alors à raconter quelques périples de sa virgule. De petites histoires qui s’enchaînent. « Mais la virgule ne se perd pas » précise-t-elle. « Elle va rencontrer Charles-Henri, le chêne ».
(*) Livre publié par les éditions Black-out diffusé chez quelques libraires comme Plein Ciel, Cultura ou les Trois épis. 1 € est redistribué à une association caritative.