C’est une balade agréable et charmante à vivre en famille, au cœur d’un village où accueil, authenticité et générosité sont les maîtres-mots.
En parcourant l’ « itinéraire d’hier et d’aujourd’hui », le visiteur découvre château, pigeonniers, fontaine et petits chemins secrets, sans perdre un instant des yeux le clocher de l’église du XIIe siècle. Un projet Leader européen a permis de restaurer un lavoir et d’installer des panneaux d’indication du nom des différentes plantes. Et le conseil général de la Dordogne a contribué dans le cadre des contrats d’objectifs et de l’environnement. Des habitants ont accepté que ce sentier passe sur leur territoire, et d’autres ont livré leurs souvenirs dans le guide architectural et paysager : Lucienne, Marie-Louise, Jeanne, Renée, Roger, Jean-Louis, Frédéric, Lucie, Jeannot, Jean-François, Michel, Léo, Elizabeth, André, Alain, Lucas, Maurice, Yvonne, Marc, Jean-Pierre… « Nous sommes très fiers de notre patrimoine. C’est un sentier à apprécier et à respecter » souligne Simone Donzeau maire de la commune…
« Ici, nous n’avons pas d’industrie, pas d’usine, mais une autre richesse qui est patrimoniale… Cela apporte un dynamisme à la commune. Les habitants ont été associés dans la réalisation » dit à son tour Serge Eymard. Le conseiller général en profite pour exprimer son inquiétude face à la disparition annoncée des conseillers généraux qui, selon lui, « va éloigner l’élu du citoyen. Le milieu rural, notamment, risque d’en souffrir. »
Le chemin du curé
Ce sentier d’interprétation d’un kilomètre et demi a été réalisé par Josiane Glaudon, habituée à ce genre d’opération pour avoir déjà conçue celui de Ladornac. Simone Donzeau a salué son action « sur le plan botanique, la géographie, l’histoire, la photographie et pour son sens des relations humaines ». Parmi les coups de cœur de la visite, le chemin ombragé Glèigier surnommé « chemin du curé ». C’est par là en effet que les paroissiens des hameaux de la Roche, Captus, La Reynie et Valeille se rendaient à la messe. De magnifiques arbres, arbustes et plantes grimpantes sont étiquetés avec leur nom en français, latin et occitan. Attention cependant à certains fruits sauvages qui peuvent être toxiques.