Top 14. Brive s’est incliné face à Agen (19-20) vendredi soir au stadium. Les Cabistes avaient pourtant le match en main jusqu’à 20 minutes de la fin (19-3) face à une équipe agenaise qui multipliait les fautes. Les points sont engrangés par Shane Geraghty et un excellent Julien Caminati qui passe une pénalité des 53 mètres! Lors des 13 dernières minutes de la rencontre, l’incroyable s’est produit et le SU Agen a renversé la vapeur en marquant 17 points dont deux essais transformés dont l’un à la dernière minute après un cadeau de… Caminati ! L’ailier agenais Silvère Tian raconte l’essai du bonheur pour son équipe dans La Dépêche, dimanche. Cette première défaite à domicile oblige maintenant le CAB à devoir s’imposer à l’extérieur. Agen repart avec quatre points déjà importants dans la course au maintien.
Le tour du Limousin en ULM endeuillé. Un pilote du Püy-de-Dôme a trouvé la mort dimanche matin à Pérols-sur-Vézère dans l’étape qui reliait Ussel à Objat. L’appareil se serait crashé au décollage.
Les hommes casqués qui ont tenté de braquer l’épicerie de Coly mercredi dernier vers 18 heures sont des jeunes de Terrasson. Les deux jeunes âgés de 17 ans et un de 18 ans ont été remis en liberté à l’issue de 48 heures de garde à vue. Ils étaient connus des gendarmes pour avoir déjà commis par ailleurs des dégradations. Leur objectif était de récupérer de l’argent et de l’alcool. En habit sombres et casqués, ils portaient même des masques d’Halloween afin de ne pas être reconnaissables. Ils avaient pointé un pistolet à billes vers la gérante qui a cherché à attraper sous le comptoir « une bombe lacrymogène ». Les jeunes ont pensé qu’elle avait actionné une alarme et ont pris la fuite. Ils ont été cueillis peu après à pied en bord de route.Ils ont, selon le procureur de la République de Périgueux, rapidement reconnu les faits. À l’issue des gardes à vue, un des mineurs, âgé de 17 ans, a été placé dans un foyer en dehors du département. L’autre mineur a été mis sous contrôle judiciaire sous le régime de la « liberté surveillée préjudicielle ». Il sera suivi par un éducateur. Quant au majeur, lui aussi a été remis en liberté et a été placé sous contrôle judiciaire, dans l’attente de son jugement. (Sud-Ouest, samedi 27 août)
Fortes perturbations sur l’A 20 en Corrèze samedi... On a compté jusqu’à 25 kms de bouchons vers 11h30 sur l’A 20 en Corrèze dans le sens sud-nord à la suite d’un carambolage entre cinq voitures à hauteur de St Ybard. De forts ralentissements ont été signalés au niveau des diffuseurs de Donzenac, l’embranchement avec l’A 89 et jusqu’aux échangeurs permettant l’accès à Uzerche. L’accident qui a fait six blessés légers à hauteur du viaduc qui enjambe la vallée de la Vézère, au niveau d’Uzerche. Une cicurlation dense, et un nombre important de véhicules à dégager sont autant de facteurs qui ont entraîné ces bouchons. Le trafic est revenu à la normal vers 17 h 30. (FBL/La Montagne)
Etat civil : le décès à Mansac d’Etienne Marcel Delmas ancien combattant résistant à l’âge de 89 ans.
Plus de 5.000 cueilleurs s’activent dès cette semaine dans les vergers de l’AOP Pomme du Limousin. La fameuse Golden qui arrive à maturité est récoltée avec quelques jours d’avance dans les vergers les plus précoces. La récolte ne battera son plein que dans une bonne semaine. Les pluies du mois d’août ont permis d’avoir un beau calibre. Pour Laurent Rougerie producteur : « les deux tiers des saisonniers sont des habitués et sont logés »… (L’Echo du Limousin/Dordogne)
Offre d’emploi. L’Espace Economie Emploi de Terrasson en partenariat avec Pôle Emploi recherche des équipiers polyvalents de restauration H/F en CDI temps partiel de 20 heures pour Mac Donald dès septembre 2011. Tél. : 05.53.50.82.44 ou contact@espace-economie-emploi.com
Sur l’agenda des associations terrassonnaises, cette semaine : l’assemblée générale de la section Marche nordique vendredi 2 septembre à 19h à salle des fêtes de Condat-sur-Vézère ; la fête votive à Peyrignac samedi 3 septembre avec un concours de pétanque à 13h30, des vélos fleuris et des jeux pour enfants, une soirée moules frites avec spectacle, manèges, balades en quad tout le week end ; le lendemain dimanche à Peyrignac une brocante vide-greniers, une messe chantée à 11h, La Concorde l’après midi, des plateaux repas, une promenade aux flambeaux, un feu d’artifice et un bal avec F. Chevalier en soirée ; un thé dansant des Amis du rétro avec Denis Salesse et son orchestre dimanche 4 septembre à 14h30 salle l’Entracte à Terrasson, réservations au 05.55.74.20.61 ou 06.08.52.86.69.
L’éditorial du dimanche 28 août 2011 d’Ouest-France signé par Jeanne Emmanuelle Hutin…
« Ce que chacun peut faire »
« Ne vous demandez pas ce que le pays peut faire pour vous, demandez-vous plutôt ce que vous pouvez faire pour le pays » : c’était le message du président démocrate, John F. Kennedy, aux Américains. Les années ont passé depuis, mais la pertinence de sa pensée demeure. Particulièrement aujourd’hui et pour notre pays qui a trop souvent tendance à tout attendre des gouvernants et de l’État.
Face aux difficultés de l’époque, plusieurs attitudes sont possibles.
La première, la plus simpliste, consisterait à rejeter toute la responsabilité de la situation économique du pays sur les dirigeants politiques en se comportant comme des spectateurs d’autant plus intransigeants qu’ils fermeraient les yeux sur leur part de responsabilité.
La seconde, la plus irresponsable, est bien connue des autruches : il s’agirait de faire le dos rond en attendant que le mauvais temps passe et en tenant fermement ce que l’on croit acquis en refusant toute évolution.
La troisième, la plus enthousiasmante, est de regarder courageusement la situation et de reconnaître humblement la part de responsabilité collective qui conduit là où l’on se trouve. Et, dans cet examen général, de rechercher les moyens d’en sortir collectivement. Pour cela, il est essentiel de s’accorder sur le fait que nous n’avons pas le droit moral de laisser aux jeunes générations le soin de payer la facture de l’endettement de la génération précédente.
Des pistes sont à l’oeuvre, d’autres à l’étude. Mais, pour réussir, il est nécessaire que chaque citoyen, là où il est, se sente acteur de la croissance dans toutes ses dimensions : croissance humaine, croissance intellectuelle et artistique, croissance économique. Car, si la négligence collective et l’illusion de la facilité ont affaibli l’Europe au point de la rendre vulnérable aux évolutions mondiales, alors on peut espérer que la lucidité et les efforts la fortifieront.
La plus grande menace n’est pas la crise mais ce triste mélange de peur et de passivité, de colère et de fatalisme. La braise qu’il faut raviver au coeur de la société, est celle de l’enthousiasme et de la confiance. Chacun, là où il est, peut être acteur du redressement en cherchant ce qui est essentiel, en inventant des choses nouvelles, en développant des activités utiles, en acceptant de mieux s’organiser, de travailler autrement.
Construire l’avenir et non le subir, c’est le devoir de chaque citoyen.
Jeanne Emmanuelle Hutin
L’article de nos confrères… A noter cet article de l’AFP en date du samedi 27 août.
« Les marchés financiers en crise. Quand la crise incite, paradoxalement, à manger plus cher »
La crise économique modifie notre façon de manger en introduisant plusieurs paradoxes, comme celui d’acheter parfois des produits plus chers, déchiffre pour l’AFP le sociologue de l’alimentation Jean-Pierre Corbeau.
Et face à l’austérité annoncée pour les prochains mois, les phénomènes observés depuis 2007 risquent encore de s’amplifier, à l’exception bien sûr des plus pauvres, contraints de se nourrir au moindre prix.
Ce sont les couches moyennes ou moyennes supérieures, « pas forcément les plus concernées par la crise initialement », qui les premières ont modifié leurs comportements d’achats alimentaires dès 2008, a constaté ce spécialiste.
Ces changements coïncident avec un engouement pour la cuisine, le « fait maison », les cours de cuisine et les émissions télé, mais aussi les discours sur la nourriture saine, saisonnière et locale, voire bio.
Dans ces milieux, beaucoup de gens ont cessé d’aller « systématiquement toutes les semaines dans un hyper », aux tentations infinies, pour privilégier l’achat du nécessaire auprès des producteurs. « Vive les circuits courts », résume M. Corbeau, et « pas de fraises en décembre, ça c’est fini, alors que ces personnes avaient encore le pouvoir d’achat pour le faire ».
Sur les desserts notamment, « on achète plus de produits basiques avec le retour du dessert qu’on fait soi, à l’exception du festif comme la pâtisserie dominicale, mais on achète généralement moins de choses toutes faites ».
Paradoxe de la crise, « plus un aliment est bon marché, plus il devient suspect si on n’arrive pas à l’identifier », souligne le sociologue.
Le consommateur a besoin d’être rassuré, de savoir d’où vient le produit : proximité, paysan qui le vend, marque, savoir faire, label rouge, bio. Exit les objets comestibles non identifiés, même si cela n’est pas cher. « Cela peut nous polluer, nous empoisonner : la logique de la santé l’emporte », dit M. Corbeau.
Ainsi, un des effets secondaires de la crise, c’est que des catégories intermédiaires, d’un point de vue économique, sont prêtes à dépenser un peu plus, de façon plus ponctuelle, pour se nourrir.
« On n’achète plus au moins cher. On achète moins mais on achète de meilleure qualité » et ce phénomène est en train de contaminer des catégories relativement modestes, fait valoir le sociologue.
Si la crise, en accélérant la perte de repères, crée de nouvelles règles, elle suscite aussi des comportements hédonistes sur un mode « faisons des folies puisqu’on est dans le ~no future~ ».
Les revenus très modestes, dans les enseignes de hard discount, se dirigent ainsi vers des marques. Pas pour soi mais pour les enfants.
Autre effet de la crise, les restaurateurs ont assisté à l’émergence d’une clientèle « de cagnotte », des réseaux d’amis ou de collègues qui se cotisent pour s’offrir un repas de fête. Forme d’hédonisme raisonnable, le restaurant exceptionnel devient « le lieu d’affirmation d’un groupe identitaire ». « C’est plus marginal mais c’est une dynamique qui est en train d’apparaître », souligne le sociologue.
Tout comme le réinvestissement des jardins ouvriers ou le développement des potagers chez les particuliers, qui permettent une alimentation pas chère, saine et goûteuse.