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Vendredi 9 septembre 2011 : la presse locale

Un nouveau titre de champion du monde pour Joël Jeannot qui participe aux mondiaux de cyclisme handisport au Danemark. Le Périgourdin tenant du titre du contre la montre a décroché l’or à nouveau sur 15 km 200.

Un tongien de l’US Bergerac a ouvert la coupe du monde de rugby ce vendredi matin en affrontant les néo zélandais à Auckland. Souka Houfanga 34 ans vient de signer à l’USB pour au moins une saison en fédérale 3.

Rugby, 3e journée de top 14 : le CAB joue à Perpignan ce vendredi soir. Les Corrèziens tenteront de confirmer les bonnes dispositions vues la semaine passée à Montpellier. Coup d’envoi à 20 h.

Le Lardin Basket club organise une journée portes ouvertes samedi 10 septembre au gymnase du Lardin.

Le mandataire et liquidateur judiciaire Jean-François Torelli, installé à Périgueux, a été mis en examen à Angoulême jeudi… La justice lui reproche d’avoir détourné plus de 112.000 euros lors de quatre liquidations en Charente en gonflant ses honoraires ou en piochant dans les sommes destinées aux créanciers. Un greffier de 76 ans du tribunal de commerce d’Angoulême a également été mis en examen. Les deux hommes ont été placés sous contrôle judiciaire avec le versement d’une somme correspondante au montant des sommes détournées. (Harry Sagot – France Bleu Périgord)

L’entreprise de confection Teton met la clé sous la porte avec 65 salariés. La société créée en 1959 avait employée jusqu’à 300 personnes. Les salariés parlent d’un véritable gâchis. L’entreprise de Saint-Cyprien a été officiellement liquidée par le tribunal de commerce de Bergerac vendredi apres midi. Les dettes se sont accumulées durant la période de redressement allant jusqu’à un million d’euros.
L’ensemble des salariés sera donc licencié. (FBP)

Elle est morte seule dans son HLM, sans qu’on s’en aperçoive. Le cadavre d’une femme morte depuis des semaines dans son appartement a été découvert à Tulle. Cette femme de 48 ans vivait seule dans un HLM de la résidence Bournazel. Personne n’avait remarqué sa disparition. C’est un huissier venu recouvrer les loyers impayés et les policiers qui l’accompagnaient qui ont découvert le corps.

Une Briviste fera la morale à l’école. La romancière briviste Marie Gaston a écrit un livre de morale qui a été retenu par le ministère de l’Education Nationale. Il sera l’un des trois ouvrages conseillés aux enseignants pour les écoles maternelles et élémentaires.

Brive. La Clinique des Cèdres passe sous la tutelle du groupe privé de santé Vedici. Ce rachat ne s’accompagne pas de restructurations. Isabelle Bielli-Nadeau reste la directrice. Le Directeur Général de Vedici, Laurent Chiche, devient le président du Directoire de la clinique. Le conseil de surveillance sera recomposé d’ici la fin du mois, et majoritairement constitué de praticiens. Un projet d’extension pour faire face à la saturation des services est prévu sur l’emplacement de l’ex-boulangerie voisine. (En savoir plus sur La Montagne)

Le prix de la noix fraîche en baisse… Vendu 1,30 euro lors du premier rendez-vous, mardi 7 septembre, le kilo de noix marbot est tombé à un euro tout rond vendredi 9 septembre au marché aux noix de Cana. La noix, comme le marron, qui sont des produits d’hiver ne se vendent pas très bien dans les magasins avec la chaleur actuelle. Du coup, les intermédiaires ont des stocks déjà bien remplis. Et à l’autre bout de la chaîne, les producteurs ont tendance à s’inquiéter d’une chute des cours.

L’abbé Thomas Magimel quitte Périgueux pour Terrasson… Depuis six ans, en 2005, il était à la tête de la paroisse Sainte-Thérèse-du-Manoire. Depuis le 6 septembre, il remplace trois prêtres dont les abbés Ventoze et Lafage et s’occupe de 43 clochers en terrassonnais et montignacois. Soit un secteur de 29.000 habitants. Après être passé par Bergerac, Saint-Aulaye, La Roche-Chalais, l’abbé natif de Périgueux va gérer mariages, obsèques, baptêmes, catéchisme, messes… (Julie Pasquier – La Dordogne Libre du 5 septembre 2011)

Etat civil : le décès à Montignac de Henri Philippe Léonard à l’âge de 69 ans.

Terrasson. Le bal des Troubadours samedi soir 10 septembre à la salle des fêtes est annulé. La présidente est à l’hôpital. Elle s’est blessée lors d’une chute samedi dernier en passant sa tondeuse.

Le Forum des associations à Brive c’est dimanche 11 septembre de 10 heures à 18 heures à l’Espace des Trois provinces. 220 associations seront présentes (dont Cucico de Terrasson). L’entrée sera gratuite. Les associations seront regroupées par activité : culture en rouge, sport en bleu, international et humanitaire en jaune, éducation, enseignement supérieur et développement durable en orange, social en rose, agricoles et commerciales en vert foncé, anciens combattants en vert clair. Un espace restauration sera accessible aux personnes à mobilité réduite sur le site.

La foire expo de Périgueux se déroule du 9 au 18 septembre au parc des expositions de Marsac. C’est la 68e édition depuis sa création en 1983. 285 exposants, une belle présence des camping-cars, le lundi à demi-tarif, trois nocturnes les 10, 13 et 16 septembre et parmi les manèges gratuits compris dans le ticket d’entrée à 6 euros ou 3euros moins de 12 ans, gratuit moins de 5 ans : le Banzaï, le Star-Wars et le Boomerang.

Olivier Villa à Montignac mercredi prochain… Dans le cadre de son Villa-Villages Tour, le fils de Patrick Sébastien présente un spectacle mercredi 14 septembre à Montignac, le 15 à Donzenac, le 16 à Objat. La tournéee qui a débuté en mai s’arrêtera à Juillac le 1er octobre. Sur scène, le sosie officiel de Bernard Lavilliers : Jeaber qui reprend en choeur avec le public des chansons connues. Puis Mademoiz’ailes O jeune auteur interprète chante des chansons de son répertoire mais aussi des reprises de Lara Fabian. Olivier Villa présente son show entre chanson et récit. 30% des bénéfices sont reversés
à des associations caritatives pour les enfants. Entrée 15€, gratuit pour les moins de 12 ans.

Le duo comique et mythique toulousain Les Chevaliers du Fiel claque la porte jeudi matin en direct de Sud Radio en désaccord avec la nouvelle ligne éditoriale de libre antenne et suite à des dérapages. Après dix ans d’émission quotidienne, Eric Carrière et Francis Ginibre, ont décidé « à regret » de quitter l’antenne. (La Dépêche)

 


L’éditorial du jour de La Montagne signé par Daniel Ruiz.

Editorial du vendredi 9 septembre 2011 « Le poison de la Sécu »

Plus qu’un signal d’alarme, la Cour des comptes a, hier, sonné le tocsin sur les déficits sociaux qui battent leur record historique. Statistiques à l’appui, les magistrats se sont dits inquiets sur le financement de la dette de la Sécu, jugeant qu’elle est une anomalie que l’on ne retrouve chez aucun de nos grands voisins. L’enjeu est immense. Dans nos sociétés où la plus grande des inégalités est celle des citoyens face à la maladie, il faut saisir cette question à bras-le-corps. Et surtout ne pas laisser s’installer la théorie des ultras qui avancent déjà sur le terrain de la régression en voulant écorner le RSA, les allocations, les indemnisations et réduire ainsi le niveau de la protection sociale.

Notre système solidaire et de répartition n’est pas aliénable et personne n’en prendra le risque électoral. Mais il y a une véritable urgence à enrayer la spirale de l’accroissement de la dette. Le trop fameux « trou » de la Sécu est injustifiable. Il faut agir vite car si la crise a, c’est vrai, aggravé l’état des lieux, elle n’est pas la seule responsable. Depuis des années les facilités d’endettement sont le poison qui annule les efforts de redressement des équilibres sociaux. Il faut en finir avec les dépenses incontrôlables pour permettre aux prestations sociales de continuer à un amortisseur des chocs de la conjoncture pour les plus fragiles.

La situation est si grave que l’on ne fera plus l’économie d’une remise à plat en rendant la priorité aux deux piliers du système que sont la justice sociale et la solidarité. C’est un peu court de se suffire de l’argument de la croissance molle. Que l’on casse enfin le moule de la pensée unique pour inventer d’autres schémas de productivité et trouver de nouvelles marges de manoeuvre.

La surmédication record, les génériques trop peu utilisés, les règles de fixation des prix et du remboursement, la dématérialisation des feuilles de soins, le contrôle des labos, les cliniques où la médecine est un prétexte à profits pour les fonds de pension, l’hôpital public à protéger… La Cour des comptes donne les pistes. Reste à ouvrir le chantier, une bonne fois pour toutes, avec des soignants du terrain plutôt que des inspecteurs des Finances. Et en n’oubliant jamais que l’efficacité est la condition de l’équité.

 


 

L’éditorial du jour d’Ouest France signé par Jean-François Bouthors, éditeur et écrivain.

Editorial du vendredi 9 septembre 2011 « Fractures sociales »

La manière dont des personnalités notoirement « très riches » se sont portées volontaires pour être davantage imposées, en expliquant qu’elles devaient participer au premier chef à l’effort qu’impose la crise, semble louable. Mais cette initiative répond-elle vraiment à la question posée par les faramineux écarts de richesse et de rémunérations qui se sont creusés ces dernières années ? Ce qui est en cause, c’est notre projet de société. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, ce projet était celui d’une société démocratique, libérale, mais fondamentalement solidaire. Cette solidarité avait un sens, tant que l’écart entre les hauts et les bas revenus restait dans des limites raisonnables. Cela supposait une certaine modestie de la prospérité, attestant non seulement que l’effort était supporté par tous, mais que tous étaient liés les uns aux autres, partageant un même destin.

Aujourd’hui, certains « ne voyagent plus dans le même bateau ». La fortune des très riches les rend totalement étrangers à l’inquiétude quotidienne du plus grand nombre. Ils vivent hors de la condition commune et ne peuvent que l’ignorer, tant ils en sont loin. Les membres de cette « hyperclasse » ne sont plus liés au sort du citoyen ordinaire. Plus grave encore, leur richesse et leur réussite aggravent presque mécaniquement la situation des autres, comme on le voit avec la flambée des prix du logement dans les grandes villes.

Cette inégalité radicale est devenue d’autant plus insupportable que notre société et son système de représentation – les médias, la publicité et une partie de l’industrie culturelle – ont fait de l’univers des riches et de leur mode de consommation un modèle dans lequel chacun est invité à se projeter. La figure contemporaine du bonheur passe par l’aisance matérielle et la possibilité de résoudre tous ses problèmes par ses propres moyens, c’est-à-dire avec son compte en banque. La crise est venue aggraver un sentiment qui montait depuis quelques années : nous percevons que cet horizon de bonheur recule au fur et à mesure que nous essayons de nous en rapprocher. À la panne de l’ascenseur social s’est ajoutée la peur du déclassement…

Ainsi grandit la frustration, alors que la machine économique, pour continuer à tourner, ne cesse de susciter de nouvelles envies, de nouveaux désirs. La société est doublement fracturée. La première fracture, à laquelle nous nous sommes hélas habitués, sépare ceux qui sont exclus du système et ceux qui parviennent à se maintenir à flot. La seconde, plus récente, sépare ceux qui connaissent la frustration et ceux qui en sont à l’abri, de par leur haut niveau de revenu.

La première peut être soignée, tant bien que mal, avec des systèmes d’assistance et de compensation. C’est naturellement insuffisant, mais au moins préserve-t-on un semblant de solidarité. La seconde est infiniment plus pernicieuse, puisqu’elle insinue l’idée que la possession matérielle est la seule voie de salut possible. C’est donc chacun pour soi.

Ce dont la société a besoin, ce n’est pas que les riches paient leur écot pour adoucir la crise, mais qu’ils consentent à redescendre dans le monde « commun ». La solidarité, en effet, ce n’est pas d’abord payer pour les autres, mais accepter d’être liés au sort des autres. Or, l’idée de s’acquitter d’une taxe « extraordinaire » entérine le fait que c’est en campant sur l’Olympe – et comptant bien y rester – que les très riches se penchent vers les gens ordinaires.

 


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