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La danse africaine : « un moyen de se rencontrer »

Quatorze élèves viennent de suivre la formation de danse africaine avec Serge Anagonoun lors d’un stage de deux jours à la salle des fêtes de Terrasson. Le danseur était accompagné de Bruno Besnaïnou, percussionniste djembé, invités par Rapsodie-danse singulière. Il répond à quelques questions…

Quel est votre parcours et quels sont vos projets ?

Serge Anagonoun : « J’ai commencé par de la danse contemporaine  il y a près 25 ans, et après j’étais un peu à la recherche de mes racines et j’ai commencé à faire de la danse africaine à Paris avec Elsa Wolliaston. Et je continue à faire un mélange entre les deux, c’est ça qui est intéressant… Je rentre en Savoie où je réside maintenant. Un autre stage du côté de Clermont la semaine prochaine et j’ai des projets de création en solo. »

 

 

Comment s’est déroulé ce stage ?

S.A. : « Nous avons travaillé sur trois danses. J’apporte toujours des petites nouveautés. J’ai beaucoup insisté cette fois-ci sur des danses un peu plus lentes. Ce qui permet de découvrir d’autres sensations, des choses un peu plus sensuelles. La danse est très vaste et c’est important d’aller chercher autre chose. Il ne faut pas s’arrêter à quelque chose de trop défini et ouvrir les horizons, les perspectives, les sensations… »

Est-ce que la danse africaine ce n’est pas trop physique ?

S.A. : « Cette danse permet que chacun le fasse à son niveau avec autant de plaisir.  Là, c’est tout public et ouvert aux débutants. Ce n’est pas une formation avec des supers danseurs qui feraient ça depuis dix ans où là ce serait physique. »

Un percussionniste vous accompagne en direct, pourquoi ?

S.A. : « Le rapport avec la musique est très important. C’est une relation en fait entre des danseurs et le musicien. J’essaie de faire comprendre aux gens qu’il faut qu’ils donnent des choses aux musiciens et que c’est vraiment une relation qui se crée. Et d’une certaine manière, les danses sont un moyen de se rencontrer, de s’écouter et de se voir. Le musicien joue pour le groupe. Cela s’entend et se voit. Le musicien adapte son rythme, dose les choses pour que la musique vienne à la rencontre de leurs danses. »

Vous êtes un habitué de Terrasson où vous êtes venus plusieurs fois, le contact est bon ?S.A.  : « Ce qui est intéressant, c’est que la relation évolue. Et c’est l’endroit idéal pour apporter des nouveautés… Mais cela passe par le plaisir. Je leur ai dit qu’elles avaient bien dansé et que j’étais très content. »

Le prochain stage de Rapsodie Danse Singulière se déroulera à Ladornac les 26 et 27 novembre et portera sur le mouvement sensoriel et la danse improvisation. Il sera animé par Martha Rodezno. Renseignements au 05.53.51.08.11.

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