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PCF Terrassonnais : une campagne de luttes et d’espoir

Dans un communiqué de presse du 29 janvier 2012, la section de Terrasson du PCF annonce  « le lancement d’une campagne de résistances, de débats, de luttes et d’espoir »… Les militants se rendent  devant la porte des entreprises du Terrassonnais, sur les marchés, et prépare un journal à l’échelle cantonale avant un débat public sur « la défense et la place de l’industrie ». Un communiqué qui vise à affirmer la position du PCF avec le Front de gauche en période d’élections…

Selon le PCF (parti communiste) : « les politiques d’austérité sont en faillite en France comme dans toute l’Europe. Le système capitaliste est à bout de souffle… » en rappelant que l’agence de notation américaine « Standard & Poor’s » vient de dégrader la note de la France et celle de huit autres Etats. Selon les militants : « le poids des marchés financiers et du rôle que s’attribue, sans contrôle citoyen, ces agences est une ingérence sur la souveraineté des peuples et un danger pour la démocratie… Le pouvoir d’achat de la grande majorité des salariés a baissé. Les inégalités, les maltraitances sociales montent en flèche alors que la France est devenue le pays d’Europe où le taux de millionnaires a le plus augmenté »… Le PCF dénonce aussi le fait que la crise a bon dos. « Dès qu’une entreprise délocalise ou licencie, on nous dit que c’est la faute à la crise » disent-ils.

Le PCF local ajoute que « sur le Terrassonnais, pour défendre les emplois et l’outil industriel, l’heure est à l’Union, aux Résistances, aux Rassemblements de toutes les catégories de salariés des différentes entreprises et de la population. L’argument de la crise est facile pour justifier l’exploitation des salariés, pour valider les seules stratégies financières des grands groupes : la France est un pays des plus boisés, il n’y a plus de fabricant français de pâte à papier et Condat a arrêté sa production depuis 1993 ! Le groupe Lecta détenu par des Fonds de Pension, regroupe Condat et Garda, sous la coupe de Torras. De ce fait, l’entreprise n’a plus d’autonomie et au nom de la rentabilité, principalement financière, c’est la mise en concurrence entre les usines et les salariés de France et d’Espagne, privant ainsi Condat, de son atout et de son savoir faire historique. La reconquête industrielle passe par des ruptures avec ces choix financiers. Bâtir un grand pôle industriel papetier ne relève pas de chimères. Condat fût un temps dans le giron de Saint Gobain, entreprise nationale ! Ces choix politiques nouveaux, il faut les gagner ! Le débat sur le devenir industriel est posé à la Présidentielle, et au candidat du Parti Socialiste. »

Le PCf dénonce  : « chez Gaye (‘Volaille du Périgord) les souffrances sociales et l’absence de démocratie. Nous réaffirmons notre soutien de toujours, au côté des ouvrières et des ouvriers de cette entreprise et pour la continuation de l’activité de toute la filière, salariés et producteurs, à Terrasson et c’est possible. Sur le devenir des emplois, il serait d’une indécence rare que des hommes et des femmes soient envoyés à la case « Pôle Emploi ». Le seul responsable du trou financier de plus de 11 millions d’euros est connu. La non prise en compte des alertes des syndicalistes, et de ce que, nous-mêmes, avions pu dire et écrire, reste posé. »

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