PCF communiqué

Communqiué intégral du PCF de Terrasson, du vendredi 27 janvier 2012.

 

Produire en Périgord, à Terrasson, lieu historique de l’entreprise. Bien sûr que c’est possible…

« Les fées ne dorment plus au fond du jardin » on le sait depuis longtemps…

« Si la coopérative Maïsadour, dont le chiffre d’affaires est de 1,2 milliard d’Euros, avec 4 500 salariés (sans Terrasson) et développement récent au Maroc, en Ukraine, avec une augmentation de 40 % de l’effectif à l’étranger et 8 000 adhérents actifs (source : site internet de la coopérative), si Maïsadour s’est portée acquéreur de l’entreprise Terrassonnaise, c’est parce qu’elle est fiable.

L’ensemble des salariés possèdent de vraies compétences, et des savoir-faire de professionnels : le réseau avec les paysans a fait la preuve de son efficacité, et cerise sur le gâteau, elle est en Périgord ! Le Directeur Général a d’ailleurs déclaré à la presse (24 janvier 2012) que l’achat des « Volailles du Périgord » était envisagé depuis au moins DEUX ANS. « L’objectif : s’imposer sur le marché français de la volaille face au groupe coté en Bourse, LDC, obtenir une IGP, afin de développer le label Périgord et valoriser une production de qualité » Dont acte ! De quoi valoriser le travail des paysans qui cherchent à vivre de leur travail, à créer du bon et du sain, dans la mondialisation capitaliste, la nourriture est devenue une marchandise comme une autre et objet de profit. Dans cette filière, un PDG, de supermarchés bien connus, disait récemment, qu’il s’y refusait, mais qu’il pourrait acheter des poulets à 1 euro en provenance du Brésil !!!

Dont acte de la volonté affichée du développement de l’entreprise à Terrasson, et nous nous en réjouissons.

Hier comme aujourd’hui, les communistes Terrassonnais, nous disons à tous ces ouvriers et ouvrières, que nous avons soutenus dans leurs combats ; pour la reconnaissance de leur travail de leur dignité de leur parole, de leur emploi, nous leur disons aujourd’hui ; les faits vous donnent raison ! Vous, qui avez alerté, travaillé, et souffert de la non prise en compte de votre travail  et de vos propos ; aujourd’hui, dans la violence des choix politiques et économiques de la société où nous vivons ; ne vous sous estimez pas ! Cela peut changer, dans les Résistances et dans l’Union à l’entreprise et avec la population, dans le vote, aux élections à venir. Rendre l’espoir sur les possibilités de changements réels, c’est aussi à cela que travaille le « Front de Gauche » avec le PCF.

Et les ouvrières et ouvriers, ou les personnels, dont on ne sait pourquoi, 43 personnes seraient sur la liste des licenciés ? La réponse est-elle que l’humain est toujours le  kleenex, jetable, et déguisé sous le vocable de « plan social » ?

Sur le site de la coopérative Maïsadour, nous lisons que la Direction des Relations Humaines fait sienne cette citation de Bernanos : « On ne subit pas l’Avenir, on le fait » et le Rédacteur souligne « si ce n’est que nous rajoutons : Ensemble ».

Les communistes Terrassonnais, nous faisons, nous aussi, le choix de « L’Humain » et nous suggérons à la Direction des Relations Humaines de Maïsadour que si  « les mots (de sa citation) révèlent de nous ce que nous ignorons d’eux », en conséquence, elle ne peut se comporter comme une société cotée en Bourse, aucun salarié Terrassonnais ne doit être renvoyé à la case chômage et à son cortège de souffrances. »

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