Dans un communiqué du mercredi 15 février 2012, Bernard Cazeau président du Conseil général de la Dordogne et sénateur, s’exprime sur la carte scolaire.
« Les mesures annoncées par l’Inspection d’Académie pour la prochaine rentrée scolaire marquent une nouvelle aggravation du recul du service public de l’éducation en Dordogne. Ces dernières années, ce recul s’était déjà traduit par la réduction des options proposées dans les établissements du secondaire, par l’annonce de la suppression d’un certain nombre de formations dans les lycées professionnels et d’emplois de vie scolaire dans les écoles. Il se traduit par une carte scolaire qui prévoit des suppressions de postes massives dans nos écoles primaires (42 suppressions au total). La qualité de l’enseignement public continue de pâtir de choix fondés sur les seuls critères comptables au détriment de l’intérêt des élèves, particulièrement de ceux qui se trouvent en difficulté (25 postes supprimés dans les RASED : Réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté). C’est pourquoi il est aujourd’hui urgent à nos yeux que soient reconsidérés les besoins en Dordogne… »
Bernard Cazeau souligne que « ces décisions vont à l’encontre des efforts budgétaires du département qui modernise les collèges et subventionne les communes qui rénovent leurs écoles ».
Les élus de la majorité départementale s’exprimeront vendredi 17 février à 14 heures lors du CDEN (Conseil départemental de l’Education nationale). Ils s’associent aux parents d’élèves, enseignants et élus locaux « qui défendent la qualité de l’enseignement, le maintien d’une offre de formation diversifiée et la modernisation des établissements scolaires. »
