André Chassaigne sera en terrassonnais le mardi 27 mars, invité par le PCF dans le cadre de la campagne du Front de Gauche. A partir de 11h30, il visitera la ferme GAEC des Trois B, chez Beaudry au Lardin. Le député du Puy de Dôme siège à la commission Environnement de l’Assemblée nationale. Il est l’auteur d’un essai intitulé : « Pour une terre commune », liant la conception d’une agriculture vivante de qualité et bien rémunérée à la planification écologique dont se réclame le Front de Gauche. Ensuite, un repas-débat aura lieu à 12h30 au restaurant de Peyrignac Chez Dédée. 80 personnes sont déjà inscrites (*).
Dans un communiqué, Viviane roux déléguée PCF du Terrassonnais explique : « nous soutenons les exigences revendicatives du syndicat majoritaire aux papeteries de Condat, la CGT, à savoir l’urgence de l’embauche des intérimaires, des jeunes, la revalorisation conséquente des salaires, la discussion approfondie sur le devenir de l’entreprise détenue par le groupe Lecta et les Fonds de Pension, dont on sait les exigences de rentabilité financière. A ce sujet, la question d’un grand pôle industriel papetier est posé en France. Il n’y a aucune fatalité à la diminution des emplois, y compris à Condat… C’est une nécessité de développer le débat sur le devenir industriel, qui ne peut être comme aujourd’hui : synonyme de pressions et d’angoisses sur les salariés, par exemple. A la Socat, les pressions pour développer la productivité sont tellement intenses que des menaces de licencier telle ou telle ouvrière sont posées. Dans cette entreprise qui travaille pour des secteurs de haute valeur ajoutée, il faut noter la faiblesse des salaires par rapport à la pression des restructurations capitalistes et des donneurs d’ordre, tels les groupes automobiles. Dans cette ordre d’idée, concernant « Les fermiers du Périgord », avec le poids de la coopérative Maïsadour qui pèse 1,2 milliard d’euros, je lis dans la presse et je sursaute quand je vois écrit : des départs dit « volontaires ». Je pense qu’il faut remettre les faits dans leur contexte, les départs sont programmés et vivement encouragés. N’y a t-il pas lieu d’interroger la crise du travail elle-même, la faiblesse des salaires dans cette entreprise, et tout le stress vécu. Que vont devenir ces ouvriers et ouvrières, ceux qui partent sans travail, des jeunes, sans grande qualification ? D’autant que l’on parle de 15 départs de plus et de l’externalisation de l’activité des chauffeurs.Le développement de l’entreprise à Terrasson, la juste reconnaissance du travail ouvriers et paysans, passe-t-il par cette compression du Personnel ? Nous ne le pensons pas… » souligne Viviane Roux.
Une autre rencontre débat aura lieu le jeudi 19 avril à 20h30 à la salle des fêtes de Terrasson avec la participation de l’économiste Yves Dimicoli.
(*) Réservations restaurant 05.53.50.80.99. Repas coq au vin, tout compris 16€.