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Serge Anagonou anime un stage de danse africaine

 

Un stage de danse africaine est organisé par Rapsodie Danse Singulière les 31 mars et 1er avril à Ladornac et Terrasson. C’est le danseur Serge Anagonou qui revient une nouvelle fois, accompagné d’un percussionniste djembé (Bruno Besnaïnou). Originaire du Bénin, il reçoit une formation en danse contemporaine à Lyon, avec Claude Decaillot et Annie Legros. Des rencontres successives lui permettent de poursuivre son chemin dans la danse contemporaine et africaine (Antoine Kété, Jacques Patarozzi,..). De 1996 à 2004, il devient l’assistant d’Elsa Wolliaston et danse dans plusieurs de ses pièces, au sein de sa compagnie. Depuis 2000, il est aussi danseur dans la Cie Eddy Maalem.  Il répond à quelques questions…

Quel est votre parcours et quels sont vos projets ?
Serge Anagonou :
« J’ai commencé par de la danse contemporaine il y a près 25 ans. Et après, j’étais un peu à la recherche de mes racines et j’ai commencé à faire de la danse africaine à Paris avec Elsa Wolliaston. Et je continue à faire un mélange entre les deux, c’est cela qui est intéressant. Je réside en Savoie et j’ai également des projets de création en solo. »

Comment va se dérouler ce stage ? S.A. : « La dernière fois que je suis venu, nous avions travaillé sur trois danses un peu plus lentes. La danse est très vaste et c’est important d’aller chercher autre chose. Il ne faut pas s’arrêter à quelque chose de trop défini et ouvrir les horizons, les perspectives, les sensations… »

Est-ce que la danse africaine, ce n’est pas trop physique ? S.A. : « Cette danse permet que chacun le fasse à son niveau avec autant de plaisir.  Là, c’est tout public et ouvert aux  débutants. Ce n’est pas une formation avec des supers danseurs qui feraient ça depuis dix ans et où là ce serait physique. »

 

Un percussionniste vous accompagne en direct, pourquoi ? S.A. : « Le rapport avec la musique est très important. C’est une relation en fait entre des danseurs et le musicien. J’essaie de faire comprendre aux gens qu’il faut qu’ils donnent des choses aux musiciens et que c’est vraiment une relation qui se crée. Et d’une certaine manière, les danses sont un moyen de se rencontrer, de s’écouter et de se voir. Le musicien joue pour le groupe. Cela s’entend et se voit. Et le musicien adapte son rythme, dose les choses, pour que la musique vienne à la rencontre de leurs danses. »

Vous êtes un habitué de Terrasson où vous êtes venu plusieurs fois, est-ce que vous aimez revenir ? S.A. : « Oui. Ce qui est intéressant, c’est que la relation évolue. Et c’est l’endroit idéal pour apporter des nouveautés. Même si cela passe d’abord par le plaisir. »

Pratique
. Renseignements au 05.53.51.08.11 ou 06 12 59 02 91. Il reste quelques places. Samedi 31 mars à la salle des fêtes de Ladornac, de 15 heures à 19 heures, et dimanche 1er avril au centre culturel de Terrasson de 10h30 à 15h30. Le stage comprend un échauffement corporel et rythmique. Rapsodie-danse singulière, centre culturel, 5 rue Marcel Michel, 24120 Terrasson.

Photo : Le danseur Serge Anagonou revient pour animer un stage de danse africaine à Ladornac et Terrasson.

Une interview qu’il nous avait accordée en octobre dernier.

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