Communiqué de Pierre Delmon maire de Terrasson. Le 19 avril 2012.
« Je voudrais tout d’abord remercier le Président Cazeau de mettre en exergue la politique fiscale de la Ville de Terrasson. Il a raison de souligner que nous avons baissé les impôts cette année, mais il ne précise pas non plus que nous l’avions aussi fait l’an dernier, tandis que ces mêmes impôts n’avaient pas augmenté depuis 1989, depuis 22 ans. Ce qui fait qu’aujourd’hui, avec la réforme de la fiscalité des collectivités, donc en cumul avec les taux intercommunaux, la Ville de Terrasson a le taux de taxes d’habitation le plus bas des villes de plus de 6000 habitants de Dordogne et parmi les plus bas pour les autres taxes.
Ce n’est donc pas parce que le Conseil Général nous aurait attribué en moyenne 375 000 € de subventions par an sur une moyenne d’investissements annuels de 6 millions d’euros (6 %, cela paraît bien peu) que nous baissons les impôts cette année. Cela fait 22 ans que nous avons engagé une stratégie fiscale qui visait à rétablir l’équilibre avec les villes comparables à la notre. Les Terrassonnaises et les Terrassonnais l’ont bien compris, tous, puisque mon opposition socialiste et communiste a voté cette baisse d’impôts lors du conseil municipal du 11 avril dernier.
Alors, si le Président Cazeau tient absolument à mettre en exergue ma gestion de la Ville de Terrasson, je lui livre quelques chiffres, à comparer bien sûr avec d’autres villes :
– baisse des impôts 2 %, après une baisse de 1 % en 2011
– nos investissements consolidés avec les reste à réaliser pour 2012 : 7 millions 632 056 €
– nos investissements consolidés sans les reste à réaliser pour 2012 : 5 millions 177 378 €
– notre autofinancement : 4 millions 377 378 € , 85 % de nos investissements
– notre recours à l’emprunt en 2012 : 800 000 €, 15 % de nos investissements
– notre désendettement consolidé par rapport à 2008 : – 32,27 %
– notre désendettement consolidé par rapport à 1990 : – 64,96 %
Ces résultats paraissent sans doute modestes aux yeux du Président Cazeau mais ils sont le fruit de notre travail.
Alors, une fois n’est pas coutume, je rejoindrai le Président Cazeau dans l’utilité de citer nos grands auteurs, Alexandre Dumas père, par exemple : « le devoir, le devoir d’abord, puis après viendra le bonheur, ou le malheur ; car vous aurez fait ce que vous aurez dû ». »
