Un rassemblement de la population est organisé ce jeudi matin 19 juillet à 10 heures devant la maison de retraite avenue Victor Hugo pour soutenir les grévistes dans le seul but de « sortir du conflit ».
Une réunion est par ailleurs prévue entre direction locale et celle du groupe Orpéa le mercredi 25 juillet où les déléguées du personnel seront conviées. L’établissement n’hésite pas en attendant à faire venir des salariées d’autres établissements afin de remplacer le personnel en grève.
Vendredi 13 juillet 14h.
La grève se poursuit à Orpéa Quatre Saisons à Terrasson. Les aides-soignantes de la maison de retraite campent devant l’entreprise non-stop jour et nuit et ne baissent pas les bras. Une réunion a eu lieu hier jeudi à la sous-préfecture à Sarlat. L’inspection du travail attend maintenant des propositions de la direction et de véritables négociations pourraient débuter dès lundi 16 juillet.
Vendredi 6 juillet 22h. Le bras de fer s’installe entre les 18 aides-soignantes de la maison de retraite de Terrasson les Quatre saisons, toujours en grève depuis jeudi, et la direction de l’EPHAD. Les grévistes campent devant l’entreprise non-stop jour et nuit et savent que ce week-end du 7 et 8 juillet les négociations resteront au point mort. Les grévistes se relaient pour tenir le campement. 130 signatures ont été recueillies sur place auprès de personnes qui leur apportent spontanément leur soutien, parmi elles des familles de résidents. A noter que la maison de retraite est passée aux mains du groupe Orpéa en février dernier et que, par ailleurs, seules les deux déléguées du personnel auraient le droit de pénétrer dans la maison de retraite pour se rendre aux toilettes, ce qui montre que le bras de fer est déjà bien réel entre les deux parties. Ce samedi, il semblerait que deux des grévistes pourraient reprendre cependant le travail pour assurer la permanence. (Alain Rassat)
Dans un communiqué, la CGT lance un appel à la solidarité et les grévistes expliquent : « !es modifications de planning des AS et des ASH de la résidence depuis le 4 juin dernier ne nous permettent pas d’exercer notre métier dans de bonnes conditions entraînant, avec le manque d’effectif, une maltraitance institutionnelle que nous ne pouvons ni ignorer, ni cautionner, ni tolérer ». Les grévistes dénoncent par ailleurs « le non-respect des accords d’entreprise obtenus lors du précédent conflit en 2006, ce qui entraîne des pertes de salaires ». Le communiqué précise que la direction n’a ouvert aucune négociation et a envoyé à deux reprises un huissier de justice. La population est invitée à apporter son soutien au personnel…
Vendredi 6 juillet 15h. Des changements dans le planning obligent les aides-soignantes depuis un mois à travailler seules. Jusque là, elles s’occupaient des résidents par équipes de deux. Les salariés dénoncent une dégradation de leurs conditions de travail qui se répercutent sur la qualité des soins apportés aux personnes âgées. La direction a refusé le dialogue et à fait intervenir d’autres personnes du groupe pour maintenir les soins auprès des résidents de l’EPHAD. « Nous demandons du personnel qualifié en nombre suffisant pour palier aux absences diverses » disent-elles. Les aides soignantes dénoncent un rythme de travail toujours plus élevé. « Nous voulons travailler en binôme pour respecter le rythme de vie des résidents ».
Jeudi 5 juillet 15h. Le personnel de la maison de retraite de Terrasson les Quatre saisons (anciennement la Clé des ans) avenue Victor Hugo est en grève depuis ce jeudi matin 5 juillet 2012 à 7 heures. Tout le personnel serait en grève selon les grévistes sauf les remplaçants et le personnel intérimaire. Les revendications sont les mêmes que lors du précédent conflit avec la direction il y a sept ans, à savoir un nombre insuffisant d’aides soignantes par service, le grignotage répété des primes et la pression sans cesse accentuée… Les salariées se disent « épuisées et entament ce mouvement à contre coeur pour se faire entendre avant qu’il y ait un accident » dit l’une d’elles. « Un changement de planning et l’on a du mal à travailler dans de bonnes conditions, il faut un minimum de personnel » explique une autre gréviste. (Interview radio à écouter sur le blog d’Alain Rassat)