La rentrée s’est bien passée au lycée Saint Exupéry de Terrasson. Le nouveau proviseur, Jean-Yves Labrousse (à droite sur la photo), arrive du Lot-et-Garonne où il a exercé à la tête d’un lycée pour les métiers du bâtiment pendant six ans. « Je suis là pour trois ans minimum » dit-il. Ce professeur d’électronique avait exercé dans plusieurs établissements d’Aquitaine avant de réussir le concours de chef d’établissement. En venant à Terrasson, il se rapproche de ses origines périgourdines, à Rouffignac. Il avait fréquenté notamment le collège de Montignac et plus tard l’IUT de Brive. De son côté, le proviseur adjoint, Olivier Jussiaume, arrive de Paulliac en Gironde. Après des études d’histoire à Bordeaux III et un CAPES d’histoire géographie, il devient enseignant au collège de Pauillac puis passe le concours de personnel de direction. Tous deux reconnaissent que le principal atout de l’établissement terrassonnais est d’être un lycée à taille humaine.
Avec 402 élèves à cette rentrée, soit une centaine d’élèves de plus en deux ans, le lycée se porte bien. « C’est un effectif de 25 élèves par classe en moyenne, ce qui est rare » affirme le proviseur. Au réfectoire, 320 repas sont servis chaque jour et un nouveau cuisinier intégrera l’équipe au 1er octobre « pour assurer le service restauration plus sereinement » dit-il. Trois quarts des élèves viennent des communes environnantes. L’équipe pédagogique connaît pour ainsi dire tous les élèves par leur nom, et les résultats sont conséquents… « 10 points au-dessus de la moyenne académique au baccalauréat » précise M. Labrousse qui ajoute que « trois quarts des élèves sont orientés sur leur premier voeu » après-bac. « L’élève moyen, nous pouvons lui consacrer davantage de temps » reconnaît le proviseur adjoint. La taille de l’équipe d’enseignants fait aussi que tout le monde se connaît. « C’est une équipe dynamique, impliquée, et très ouverte aux dialogues. Les gens sont vite intégrés » souligne M. Labrousse.
L’équipe était complète « mais une enseignante en anglais a fait faux-bond » informe le proviseur lors de la réunion FCPE du 13 septembre. Avec deux classes supplémentaires, les horaires sont assez chargés pour les élèves. Cela s’explique notamment par le fait que les horaires des transports scolaires ne peuvent être changés, à 8 heures et 17 heures. Et aussi parce que certains professeurs sont partagés sur plusieurs établissements. « Nous n’avons pas d’autre solution pour l’instant. Il faudrait agrandir les horaires et les élèves rentreraient plus tard à la maison » explique le proviseur.
A noter que cette année la section professionnelle « Accueil, relations clients et usagers » est complète. Les demandes ont aussi été très fortes pour la section Commerce. « Avec plus de trois candidats pour une place, ce sont 45 personnes qui n’ont pu y accéder » regrette le proviseur. « C’est à Terrasson qu’il y a eu la plus grosse demande et certains élèves ont été orientés vers d’autres établissements ».
La journée d’intégration pour les élèves de seconde s’est déroulée dans les rues de Terrasson le vendredi 14 septembre toute la journée. La course d’orientation est passée par Fondanger, La Morélie et la base nautique avec du canoë. A l’épreuve sportive s’ajoutaient des énigmes à résoudre. Les élèves devaient rechercher des indices sur l’histoire de la ville. « L’objectif est de créer des liens entre eux » explique M. Labrousse.
Huit élèves du lycée sont partis en Espagne, dans un établissement de la Corogne, jusqu’au 15 décembre. Et durant ce temps-là six élèves espagnols ont intégré le lycée terrassonnais depuis la rentrée. Un pot d’accueil est prévu à leur intention ce vendredi 21 septembre.
Côté matériel, le nouveau labo-langues est en service depuis juin dernier. Avec l’utilisation des casques, « chaque élève a un temps de parole plus long » se félicitent les responsables. La rénovation aux normes avec notamment l’isolation extérieure est par ailleurs en cours. « C’est l’un des établissements les plus énergivores » affirme le proviseur qui prévient « quelques bouleversements en cours d’année en raison des travaux ». Alain Rassat