Une dizaine d’articles écrits par des élèves de seconde du lycée Saint Exupéry de Terrasson sont présentés sur cette page. Ces jeunes reporters rédacteurs viennent de rédiger leur premier article presse. A l’occasion de la 24e édition de la Semaine de la presse et des médias dans l’école, Ewanews les publie dans le cadre d’un cours intitulé « Littérature et Société » encadré par les professeurs Nicolas Batteau et Rémy Durrens avec l’intervention du journaliste local Alain Rassat qui a guidé les élèves au départ sur les sujets, les « angles » et la forme (interview, compte-rendu…). La semaine de la presse à l’école a pour objectif de permettre aux élèves de comprendre le système des médias, former leur jugement critique, de développer leur goût pour l’actualité et de forger leur pré-identité de citoyen. Cette éducation aux médias permet de comparer les informations d’un média à l’autre, d’analyser les faits et de savoir faire la part entre l’essentiel et l’anecdotique. C’est du 25 au 30 mars 2013. A noter par ailleurs que le lycée de Terrasson organise samedi 30 mars de 9 heures à 11h30 une opération portes ouvertes.
Les articles des lycéens terrassonnais :
1 – Le lycée Saint-Exupéry tombe le masque. Les vacances se fêtent. Le vendredi 1er mars dernier, le lycée organisait son traditionnel bal masqué. Celui-ci a été organisé par la maison des lycéens et l’argent récolté servira à financer le voyage des terminales, qui aura lieu à Londres ou à Barcelone en avril, au choix. Le prix d’entrée était de deux euros. Les organisateurs déclarent que l’événement a attiré 300 personnes. Cette tradition se perpétue depuis depuis une vingtaine d’années dans le lycée et tout le monde souhaite que cela continue. Pour cette occasion, le DJ Jean Prat (connu pour avoir mixé pour la fête de la musique à Montignac l’année passée) a dirigé la musique. Il a été mis à la disposition des participants gâteaux et rafraîchissements. Les élèves de l’établissement participants au bal ont pu inviter des personnes extérieures à l’établissement, entre 16 et 22 ans. Il a suffi de les inscrire au bureau de la vie scolaire. Le bal s’est clôturé aux alentours de minuit. Et l’alcool n’était pas autorisé.
2 – Environnement. Le lycée St Exupéry peut mieux faire. Le tri sélectif, partout revendiqué mais si peu appliqué.
Que ce soit à la maison ou dans les lieux publics, l’hésitation est trop souvent présente… Poubelle jaune ou poubelle noire ? Le tri sélectif ne requiert pas seulement de l’attention, mais aussi une organisation et des moyens.
Au lycée Saint Exupéry de Terrasson, le tri sélectif est présent mais pourrait être amélioré. Les déchets sont triés et mis dans différents bacs, ils sont ensuite ramassés et envoyés au S.I.R.T.O.M., une entreprise responsable des déchets de 101 communes. Cette entreprise les redirige ensuite vers différentes décharges, à Dussac pour le vert, dans le Lot pour le jaune et à Larche pour le papier. Une enquête a donc été menée au lycée. Au self, pour éviter le gaspillage, les plats restants sont mis en cellule à très basse température puis réchauffés et resservis le lendemain. Mais tous les jours, les élèves jettent beaucoup d’aliments non consommés. En effet, tout ce qui sort de la cantine ne peut être repris, même s’il n’a pas été touché. Et les élèves se servent souvent trop, particulièrement en pain. Ainsi, on compte au moins trois morceaux de pain jetés par plateau tous les jours.
Une fois les plateaux passés de l’autre côté du service, on découvre un autre problème : tout le contenu est jeté dans la poubelle noire, papiers plastiques aussi bien que les restes du plat du jour. En cuisine, ils ne sont que deux à vider les plateaux, et ils n’ont pas le temps de séparer les déchets. Des économies pourraient donc être faites en achetant moins de pain, et la qualité des autres aliments comme les desserts serait améliorée.
Dans les salles de cours, il y a une poubelle noire et une poubelle jaune, mais beaucoup ignorent cette distinction ou ne font pas l’effort de s’y intéresser. Ainsi, le personnel ATOSS ne prend pas la peine de trier à son tour, et finit par vider les deux poubelles dans un seul et même sac noir.
La véritable source de ce problème est le manque d’information. L’éducation auprès des élèves n’est pas assez présente et beaucoup ne comprennent pas l’importance du tri sélectif. Et vous, êtes-vous enfin prêts à respecter le tri sélectif et à vous préoccuper de l’environnement et de l’avenir ?
Anouk Sraka et Amaléa Demarchi
3 – Environnement. Nouvelle énergie : un artisan militant
Après une formation d’installateur thermique au centre AFPA de Boulazac, Fabrice Barbé rachète en 2002 une entreprise artisanale de chauffage de cette même commune. Passionné par les énergies dites renouvelables et avant-gardiste, il met tout en œuvre pour proposer à sa clientèle des alternatives aux énergies fossiles. Son but est double : grâce à la Biomasse, ses clients réaliseront des économies mais contribueront aussi au respect de l’environnement en renonçant au fioul ou aux gaz polluants qui sont à l’origine de nombreux conflits mondiaux.
Mais qu’est-ce vraiment que la Biomasse ?
Fabrice Barbé nous rapporte, de façon synthétique, que cela consiste « à valoriser certains déchets pour en faire des combustibles solides. » Dans son entreprise, Biomasse rime avec bois, et plus particulièrement granulés de bois. Il s’agit de granulés réalisés à partir de sciure ou autres restes de bois, compactés et séchés, à fort pouvoir calorifique et sans adjuvants. Ces granulés 100% naturels, faciles à utiliser dans des poêles ou des chaudières adaptées restent d’un coût abordable. Pour ne citer que quelques chiffres, l’équivalence énergétique entre le fioul et les granulés est la suivante : 1 litre de fioul = 2 kilos de granulés. Aujourd’hui, le prix du litre de fioul dépasse 1 € alors que 2 kilos de granulés ne coûtent que 50 centimes… Diviser par deux, au moins, son budget annuel de combustible devient donc possible. De plus la Dordogne possède une unité de fabrication de granulés à Sainte-Sabine, à trente minutes de Bergerac, capable de produire 10 000 tonnes par an.
Fabrice Barbé s’est depuis 8 ans totalement investi dans la Biomasse devenue sa seule activité. Homme de terrain, pédagogue et toujours disponible, ce militant de la filière bois n’hésite pas à défendre haut et fort ses convictions. Il déplore d’ailleurs que ce soit trop souvent l’augmentation du prix du fioul qui motive ses clients à changer d’énergie. « Les granulés n’ont pas dit leur dernier mot » conclut-il. Il est, en effet, aisé d’utiliser d’autres déchets que la sciure de bois pour les constituer. Fabrice Barbé a d’ores et déjà fait valider ainsi l’utilisation des coquilles de noix, restes céréaliers ou autres noyaux de fruits par les fabricants des chaudières. Selon lui, chaque région offre la possibilité de trouver un combustible local, peu cher et adaptable. De nouvelles études et des essais sont donc en cours et nous ne manquerons pas de vous en informer.
Pierre-Louis Devismes et Benjamin Putot
4 – Environnement. Une nouvelle station d’épuration au Lardin
L’amélioration de la station d’épuration au Lardin a été organisée par le maire de Beauregard, M. Armaghanian, cette année 2013. C’est un projet indispensable, le but étant de mettre en place un nouveau système qui permettra d’éviter la prolifération des bactéries et donc la propagation des maladies. « C’est un projet important, autour de cinq cent mille euros. Nous avons une convention avec cette station qui traite nos eaux usées et nous participons au prorata du nombre de personnes qui sont raccordées » annonce le maire.
Les habitations sont reliées aux réseaux d’égouts dans lequel elles déversent leurs eaux usées domestiques. Le réseau d’égouts est raccordé à la station d’épuration qui participe à la création d’un milieu sain : c’est ce qu’on appelle « l’assainissement collectif ». Mais des inconvénients sont là : le raccordement n’est pas toujours possible car certains habitants sont trop éloignés des réseaux et doivent installer une fosse septique (on parle alors « d’assainissement individuel ») ; ces investissements sont élevés pour la commune de Beauregard-de-Terrasson ; l’entretien nécessite des ressources matérielles et humaines importantes. Et surtout, la pollution des sous-sols à cause des fuites peuvent être très graves. Malgré ces inconvénients techniques, les deux cents usagers concernés vont bénéficier de cette amélioration prévue pour fin 2014.
Gabrielle Troubat
5 – Sports. Le LBC : un club féminin d’avenir.
Le Lardin Basket Club est une association sportive qui se développe au niveau de la formation féminine, et il est surtout le premier club féminin jeunes en Dordogne avec deux équipes minimes filles : une équipe France et une équipe Région. Les benjamines ont la possibilité de faire monter certaines joueuses dans le groupe minimes Région, ce qui forme une cohésion entre les équipes du club qui se voient sur et en dehors du terrain.
Les joueuses minimes viennent des quatre coins de la Dordogne et certaines poursuivent une aventure avec leurs sélections régionales, départementales et même nationales. Ainsi une joueuse du groupe France a été sélectionnée pour l’équipe nationale d’Angleterre. C’est dire si le LBC est un club sérieux et ambitieux.
Ce groupe est encadré par un entraineur diplômé du brevet d’état et très actif dans le club avec plusieurs équipes sous sa responsabilité. Cette réussite a été possible grâce aux bénévoles et au président très engagé dans la vie du club. Raphaël Samson nous livre les ambitions qu’il a pour ce club : « Nous voulons développer le basket féminin à travers les championnats élite, développer l’école de basket et le partenariat collège-lycée, avec pour objectif U15 et U17 France l’année prochaine. » En faisant connaître sa réussite, le LBC veut prouver qu’il y a de l’espoir pour les jeunes recrues et de la qualité dans les clubs de cette envergure.
Tristan Rigal et Henri Delmas
6 – Sarlat-la-Canéda – DORDOGNE – Tennis : l’arbitrage, un métier juste
Un juge-arbitre doit veiller sur le respect des règlements sportifs de la Fédération Française de Tennis mais il doit aussi veiller au bon déroulement des épreuves et assurer la justice des rencontres. Les juges-arbitres parviennent parfois à des centaines de matchs arbitrés. Quelques problèmes surviennent lors des matchs de tennis comme au cours de n’importe quelle rencontre sportive : malhonnêteté, tricheries, etc. Pour en savoir plus, Hélène Gorenflot, un juge-arbitre et un membre de l’arbitrage du Comité de Tennis de la Dordogne, a répondu à quelques questions pour nous renseigner sur le fonctionnement de l’arbitrage au niveau local.
– Est-ce que l’arbitrage est une tâche difficile durant un tournoi ?
H.G.: « Effectivement, l’arbitrage est une chose difficile. Au début, les jeunes juges-arbitres ont du mal à prendre l’initiative de dire que la balle est faute devant un joueur un peu impressionnant. Mais au bout d’un moment, ils n’ont plus aucune crainte. Cela devient un exercice facile au fil des années.
– Forcément, il doit y avoir quelques personnes malhonnêtes ou parfois tricheuses. Est-ce que c’est difficile de faire comprendre à une personne qu’elle n’est pas honnête ?
H.G. : « Malheureusement, on rencontre des tricheurs sur le circuit amateur. C’est vrai que c’est difficile de leur faire comprendre ce genre de choses parce qu’ils n’acceptent pas d’avoir tort et ne comprennent pas leurs erreurs. Mais certaines fois, les joueurs ne font pas exprès d’annoncer une balle faute. Son adversaire demande de recommencer le point et tout se passe bien ».
– Quel est le plus difficile pour devenir juge-arbitre ?
H.G. : « Je pense que le plus difficile dans le métier de juge-arbitre est de passer l’examen pour le devenir. C’est une épreuve très difficile où il faut répondre à beaucoup de questions. On peut le pratiquer au niveau local mais aussi au niveau national ou encore international. Il ne faut pas avoir peur de s’imposer pour faire comprendre aux joueurs leur erreur. Il faut savoir être juste. Le métier de juge-arbitre est très respecté dans le monde du tennis. C’est un métier très intéressant, parfois difficile, mais surtout peu connu et reconnu. Or, c’est lui qui permet l’entière confiance et le plaisir des joueurs et des spectateurs.
Emmeline Compain
7 – SOCIETE – Les Beauregard… quoi ?
Les habitants de chaque village ont normalement un nom. Par exemple, les habitants du Lardin s’appellent les Lardinois, les habitants de Terrasson les Terrassonnais, les habitants de Montignac les Montignacois. Alors que les habitants de Beauregard de Terrasson n’en ont pas. Les villageois des autres Beauregard en France portent des noms tels que Beauregerois dans la Drôme ou les Beauregardiens dans l’Ain.
Il y a trois semaines, les conseillers municipaux de la cité ont soumis plusieurs propositions de noms aux habitants de Beauregard qui n’en avaient pas jusqu’à présent. Le coupon réponse était à retourner à la mairie de Beauregard le 31 janvier 2013 pour compter les voix. La plupart des habitants ne savaient pas qu’ils ne portaient pas de nom qui témoigne de leur résidence. Ils ne souffraient donc pas de ce manque. Maintenant qu’ils le savent, en éprouvent-ils davantage le besoin ?
Plusieurs suggestions ont été données par la mairie de Beauregard telles que : Beauregardais, Beauregardaises ; Beauregardois, Beauregardoises ; Beauregardiens, Beauregardiennes… Les habitants pouvaient également donner un nom d’habitant qu’ils avaient choisi et qui leur tenait à cœur. Aujourd’hui, les scrutins n’ont toujours pas été dépouillés. Espérons que tous les habitants se mettront d’accord sur le nom des villageois de Beauregard. Et vous, connaissez-vous le vôtre ?
Maxime Personne et Alex Richier
8 – Le lycée de Terrasson repart au parlement européen des jeunes.
Entre le 4 et le 7 avril prochains se déroulera la 34ème session nationale du Parlement Jeune à Limoges. Dix lycées ont été sélectionnés pour former le parlement européen des jeunes. Fondé en 1987 à Fontainebleau, le parlement européen des jeunes (PEJ) est une organisation réellement unique, rassemblant des jeunes de toute l’Europe, et qui les encourage à avoir leur propre mot à dire dans la formation du futur de leur continent. Ce concours vise à sensibiliser notamment les jeunes de 15 à 25 ans à l’importance d’être un citoyen actif et européen.
Les jeunes sont répartis en commissions autour de thèmes actuels tels que l’économie, l’environnement, etc. Les lycéens auront au programme plusieurs activités comme l’eurovillage consistant à présenter un pays de l’Union Européenne, son patrimoine. Ils devront aussi être capables de répondre à des questions telles que « Comment l’UE peut-elle poursuivre ses objectifs de sécurisation et d’aide au développement dans la région du Mali ? »
Les élèves de Terrasson auront cette fois la dure charge de présenter les Pays-Bas. Les élèves ne devront donc pas se reposer sur leurs lauriers s’ils souhaitent espérer participer aux sessions internationales. Souhaitons-leur bon courage.
Félix Fouchier et Arthur Lagrenaudie
9 – Terrasson-Lavilledieu • DORDOGNE « Un employé de la SOCAT automobile témoigne »
10 – Saint Pantaléon de Larche ● CORREZE : Replongée dans les bulles de notre enfance
Jusqu’au 28 février, une exposition à entrée gratuite se tient en ce moment à la bibliothèque de Saint-Pantaléon-de-Larche. L’exposition de Maria Jalibert, illustratrice de livres pour enfants, s’intitule « Collection privée » et porte sur le thème des jouets qu’elle a mis dans des bulles transparentes pour les exposer. L’exposition se présente sous forme de bulles de plexiglas accrochées au mur que les visiteurs peuvent venir regarder librement pendant les heures d’ouverture de la bibliothèque. Pour se faire, Maria, qui habite la région, a trié les jouets par couleurs, thèmes ou encore par ordres de grandeur selon les bulles. Elle les a ensuite collés sur des plaques en carton qu’elle a recouvertes de bulles transparentes. On peut ainsi voir des poupées, robots, animaux en plastique et bien d’autres jouets d’univers différents raconter des histoires et laisser place à notre imagination afin de nous faire retourner, l’espace d’un instant dans notre enfance… Une exposition créative, astucieuse et enrichissante que nous vous conseillons d’aller voir prochainement.
C.S. et M.D.
Blog de Maria Jalibert : http://mariajalibert.over-blog.com/
Téléphone de la bibliothèque : 05.55.82.12.70 – Horaires de la bibliothèque : lundi-jeudi : 16h-18h ; mardi-vendredi : 16h-19h ; mercredi : 15h-18h ; samedi : 10h-12h.
11 – « Maintenant c’est fait, je peux me marier ! »
Depuis le 12 février 2013, le mariage pour tous a été voté et la conclusion finale était positive. On a voulu savoir ce qu’on en pensait au lycée. Ont témoigné : la conseillère principale d’éducation, le principal adjoint, un professeur et un agent d’entretien. En effet, nous constatons que plusieurs avis ont été donnés. Nous avons des témoignages qui nous prouvent que, peu importe la place occupée au sein de l’établissement, les avis sont positifs face au mariage. « Je n’ai pas d’avis concret pour le mariage pour tous. Je pense que chaque personne est libre de choisir sa voie. » « Avant j’étais contre mais dorénavant il faut vivre avec son temps et laisser vivre les gens comme bon leur semble. »
Cependant au sujet de la PMA (procréation médicalement assistée) les témoignages sont différents. « Je suis pour le mariage, ainsi que pour la PMA et pour l’adoption mais je pense qu’il faudrait un texte de loi et effectuer un référendum.» « Je suis également pour le mariage mais contre tout ce qui touche les enfants, c’est-à-dire la PMA ainsi que l’adoption ; je trouve ça injuste parce qu’un enfant doit avoir une mère et un père. »
Nous avons aussi interrogé des élèves de notre lycée. Sur 30 interrogés, 83% sont favorables au mariage pour tous et seulement 17% contre. Contrairement à la PMA où deux personnes sur trois sont contre. Ce petit sondage tend à prouver que si la jeunesse est ouverte aux progrès, elle reste néanmoins attachée aux schémas familiaux.
Samuel et Léa.
12 – La 2ème édition du Skillz Battle réussie.
C’est un évènement culturel et une opportunité pour la population de s’ouvrir sur une discipline nouvelle. Le breakdance est une danse caractérisée par son aspect acrobatique et ses figures au sol, mais c’est avant tout un moyen de s’exprimer. Un battle est un défi de danse entre deux équipes (crew) ou deux danseurs. C’est un défi artistique et une fête. Le jury était composé de trois bboy, danseurs de break-dance, dont un champion du monde deux fois d’affilée. Le jury a changé pour la catégorie new-style.
Le battle a débuté vers 15 heures et s’est prolongé dans la soirée, il a duré plus de 5h30 avec des pauses entre chaque catégorie, l’entrée était accessible à tous. A la fin, les spectateurs ont eu droit à une démonstration de « beatbox », ce qui consiste à faire de la musique avec sa bouche. Les danseurs se sont affrontés dans trois catégories, un battle « bgirl » où seules les filles ont le droit de participer (1 contre 1), un battle « new-style » (danse libre), où filles et garçons sont autorisés à participer (1 contre 1), et pour finir un battle break-dance où les équipes, le plus souvent constituées de garçons mais les filles peuvent également y participer, s’affrontent à 5 contre 5 voire plus.
Les danseurs ou danseuses ne se présentent pas sous leur réel nom, ils ont des blazes (sorte de pseudonymes) comme par exemple Roberto Freshpanda, bboy de l’équipe de Terrasson.
Lors de l’interview du bboy Roberto Freshpanda, de son vrai nom Anthony Goncalvez, à la question : quelle est pour toi l’importance de cette discipline ? Il répond : « il m’a suffi d’un seul battle organisé par Smat et Kris en 2005, deux amis, pour me donner l’envie de commencer. Je pratique le breakdance six heures par semaine. Pour moi, c’est un style de vie, un danseur pense à la danse tout le temps. Si je n’avais pas la danse, je m’ennuierais réellement. On ne pense qu’à progresser encore et encore, et malgré le fait qu’on ait mal la motivation prend le dessus, on se sent « libre » quand on danse »
Quand on lui demande pourquoi Terrasson ? « Il n’y a pas de raisons particulières, un battle peut se dérouler n’ importe où ». Le break-dance est-il aujourd’hui une danse répandue ou reste-t-il encore marginal ? C’est une sorte de promotion et de reconnaissance.
Ines Belicha