Condat : Arrêt ligne 6 au 30 juin, procédure et réactions

Mercredi 8 mai 2013. La réunion de comité d’entreprise du mardi 7 mai s’est terminée tard, vers 22 heures…. Quelques avancées sont à noter sur le plan technique : l’agence CTP de Grenoble a été engagée par l’entreprise pour réaliser une étude sue de nouveaux produits. Cette étude sera financée par Condat, mais n’arrête pas le PSE. Les représentants du personnel rencontreront l’agence la semaine prochaine pour fixer le cahier des charges et notamment exiger une étude de marché. La prochaine réunion CHSCT aura lieu mardi matin où sera remis le rapport de l’expert. Côté social, les discussions ont porté hier sur les catégories d’emplois touchées par le PSE. Les représentants du personnel demandent un support écrit pour mieux vérifier l’équilibre des nouvelles équipes après PSE. Les critères de sélection (âge, ancienneté, enfants à charges, personnes handicapées…) continueront d’être discutés jeudi 16 mai lors du prochain CE. Un cabinet de reclassement a été sélectionné par l’entreprise sans demander l’avis des élus du personnel. Celui-ci a exposé sa façon de travailler. Un désaccord est apparu lorsque le cabinet a souligné qu’il incluait les CDD de mois de six mois comme une réussite (vu le contexte actuel) dans le reclassement pour les personnes qui partiront de l’usine. Un point info conseil devrait être mis en place dès la semaine prochaine à Terrasson, un jour par semaine, pour que les salariés puissent discuter de leur avenir en sachant que les modalités de départ ne sont pas encore connues. Celles-ci seront encore négociées par les élus du personnel. Ceux qui ont la volonté de partir créer une entreprise ou ceux qui ont un autre emploi sous le coude peuvent se faire connaître, ce sera par conséquent des licenciements en moins. Le compte-rendu complet du CE d’hier sera donné aux salariés lors d’une assemblée générale lundi après-midi 13 mai 2013. AR avec Patricia Canto.

Samedi 4 mai 2013. De nombreux élus dont le président du Département Bernard Cazeau et le député Germinal Peiro présents samedi matin à Archignac pour l’inauguration de travaux de réhabilitation et d’extension de plusieurs bâtiments municipaux (mairie, médiathèque, logements sociaux, espace exposition Marcel Deviers) ont rencontré une soixantaine de salariés des papeteries de Condat concernant les 154 emplois en péril. Une rencontre est prévue lundi à la préfecture entre Bernard Cazeau, le préfet de Dordogne et les représentants du personnel de l’entreprise basée au Lardin. (Sud-Ouest)

Vendredi 3 mai 2013.

Lors de la réunion du Comité d’Entreprise du jeudi 2 mai 2013, l’expertise industrielle a été passée en revue. Les salariés souhaitaient des précisions sur les organigrammes. Compte-rendu de Patricia Canto de FO :  » Certains postes qui sont notés comme étant supprimés suscitent beaucoup de questions. Surtout lorsqu’il s’agit de services ou il y a reprise de charges de travail provenant d’autres services : Ligne8, Ligne4, qualité…. En ce qui concerne la partie industrielle, la Ligne8 devrait monter en grammage et en fait seul le 135gr Mat serai repris. Pour les autres sortes on resterait sur la Ligne4, donc on fabriquerait du 135 gr au 250gr dans les 3 sortes. Pour les grammages les plus forts il est envisagé de baisser les vitesses et donc le temps de passage sur la M10 serai de 28mn. Ce qui est difficile à faire sur une longue période compte tenu de la gestion des flux et des enrouleurs qui saturent rapidement avant Ref5. L’investissement sur la régulation de la dépose sens travers sur la M10 tête 3 et 4 est déjà prévu mais il y a un délais de 21 semaines (5 mois) en attendant le 250 gr qui sera fait à Garda. Nous avons à nouveau insisté sur le fait que nous sommes inquiets de ne jamais revoir ce grammage à Condat. La Direction nous assure que ce grammage restera à Condat. Nous seront vraiment très vigilant sur ce point qui est essentiel pour nous et pour l’avenir de Condat. Nous avons également demandé que soit mis au prochain ordre du jour de CE la Désignation d’un Expert en vue de la réalisation à Condat de nouveau produits qui pourraient se substituer au manque de charge des papiers couchés. Ce point sera abordé mardi 7 mai. Au cours de cette journée nous devons également négocier les critères d’ordre et rencontrer le cabinet de reclassement. » P.C.

Mercredi 1er mai 2013 à 10 heures. Manifestation syndicale devant les Papeteries. Autour de 500 personnes ont défilé dans les rues du Lardin Saint-Lazare après un rassemblement devant l’usine. De nombreux élus étaient présents dont Serge Eymard conseiller général et des maires de petites communes. Deux élus de l’opposition de Terrasson étaient présents et au Lardin un adjoint. Les élus du canton de Terrasson déposeront demain jeudi une motion de soutien et de pérennisation de l’emploi à la mairie du Lardin. Beaucoup de salariés étaient présents. « Nombre d’entre-eux ont cessé le travail entre 10 h et midi ». Certains abattus, résignés et défaitistes, étaient là sans trop y croire. « C’est juste pour participer à la journée qu’autre chose. Aujourd’hui, travailler 40 ans dans la même entreprise, c’est quasiment impossible » dit l’un d’eux, accompagné de sa femme qui tient par la main ses deux enfants. « Ils font partie de la famille. Si l’on a plus d’emploi, derrière on aura plus de mal à les élever » dit ce père. Beaucoup de retraités de l’entreprise étaient également présents, comme ce couple assis à une terrasse de café qui « se dit de tout coeur avec les salariés » même s’ils n’ont plus la force de défiler. « Je suis entrée à 16 ans et quand je les vois là maintenant je suis malheureuse » dit cette dame les larmes aux yeux. « C’est une région très sinistrée au niveau du travail et tous les emplois comptent. On est en train de s’appauvrir énormément. Que vont faire nos enfants derrière ? » dit cette aide-soignante de l’hôpital de Sarlat venue avec plusieurs collègues. « Nos jeunes ont besoin de vivre, de travailler. Ils ont des maisons, des familles, des enfants. Il faut penser à nos jeunes surtout » dit cette auxiliaire de vie venue de Hautefort qui ne mâche d’ailleurs pas ses mots. Elle reconnaît que « tous les secteurs sont touchés, comme le CIAS, le tissu, le caoutchouc, l’agriculture ou l’agro-alimentaire comme chez Gaye » selon elle, et elle ajoute que « nos grands-pères se sont battus pour avoir beaucoup d’acquis à l’intérieur et maintenant tout est en train de s’écrouler, pour engraisser les actionnaires et les banques qui font des profits, alors que ce sont les travailleurs qui sont productifs ». Une femme, la quarantaine, pense que le nombre de manifestants présents « c’est pas mal mais pour un jour férié cela aurait pu être mieux ».

Côté discours, on retiendra que les syndicalistes CGT, FO s’appuient sur les concessions des salariés depuis de nombreuses années au profit des fonds de pension, sur le mauvais choix des dirigeants avec notamment les sommes consacrées à la recherche devenues inexistantes, et même sur la mauvaise-foi de la direction qui aurait semble-t-il acheté une machine en Finlande pour l’Espagne. On mesure le poids sur les épaules des manifestants et l’on perçoit même une ambiance délétère du fait que chacun se demande qui sera désigné sur la liste de départ à Pôle emploi. « Personne le sait. Donc tout le monde est concerné et c’est pour ça qu’on est là » précise ce salarié. Les syndicats attendent le retour des motions demandées sur le terrassonnais, le sarladais, le boulazacois et Hautefort et le retour de pétitions qu’ils souhaitent transmettre lors de la prochaine rencontre avec le préfet et le président du conseil général. Alain Rassat

Une assemblée citoyenne aura lieu à Beauregard-de-Terrasson vendredi 3 mai à 20 h 30 avec la CGT pour débattre de l’avenir de Condat et de ce bassin d’emploi.


 

Mardi 30 avril. Cette manifestation de soutien aux salariés des papeteries de Condat aura lieu devant l’entreprise du Lardin : salariés, commerçants, artisans, amis sont conviés à se joindre au rassemblement inter-syndical : CGT, FO et CGC.

Lors de l’assemblée générale du personnel du lundi 29 avril 2013, il était question du compte-rendu du CE de la semaine dernière, de la manifestation du 1er mai, et du prochain CE jeudi 2 mai à 14 heures où l’expert rendra son rapport notamment sur la partie technique. Une distribution de tracts a ensuite été organisée ainsi qu’une rencontre avec le maire du Lardin St Lazare. Les salariés de Condat sont venus demander des précisions après « un message pas très clair » de Mme le maire sur l’antenne de France Bleu Périgord. Mme Buchet a affirmé « qu’elle soutenait tous les salariés dans cette épreuve ». La demande de rendez-vous auprès du Préfet de Dordogne est toujours en attente d’une réponse. Les salariés sont sous pression, dans l’attente de savoir qui sera repris ou envoyé vers Pôle emploi. Dans certaines équipes, la tension se fait sentir de plus en plus. (point réalisé avec Patricia Canto de FO)

Mercredi 24 avril 2013. Le compte-rendu de la réunion de CE de ce mercredi (avec Patricia Canto de FO sur internet). C’était notamment la présentation d’une partie du rapport de l’expert sur la justification économique et les mesures sociales. La semaine prochaine, ce sera l’étude technique. Environ 70 salariés sont venus soutenir les élus du personnel et ont remis une motion qui a été lue en séance à l’attention de la direction de Condat. « Nous, salariés de Condat, déplorons la situation actuelle de l’usine. Nous sommes particulièrement inquiets sur le devenir du site de production… Nous demandons le retrait immédiat du PSE engagé par LECTA ». Signé : Les salariés de Condat. « La direction n’a pas répondu et nous avons ensuite demandé une suspension de séance afin d’aller rencontrer les salariés présents et les remercier de leur mobilisation, d’autres devront se joindre à eux lors de la prochaine réunion de CE pour grossir le groupe » souligne la représentante du personnel qui continue d’expliquer… « Sur la MAP4, ils envisagent de fabriquer du couché 1 face, à la place du non couché. Pour les produits de spécialités sur la Ligne 6, nous avons reparlé de l’étude qu’ils ont fait faire par POYRY et il semble que fabriquer du papier Thermique et de l’autocopiant sur cette machine n’est pas forcément rentable et surtout ce n’est pas dans la gamme de grammage de cette machine ». A propos de l’achat d’une machine à papier en Finlande pour être installée à Saragosse, « il semble que cette machine ne fabriquera que du support (40gr/m²) devant subir une enduction thermique sur le site de Leiza. Cette installation permet d’utiliser la totalité de la pâte fabriqué à Saragosse et évite de transporter la pâte humide vers d’autres Usines. Cela permettrait d’économiser sur les coûts de transport alors que faire ce support à Condat engendre des transports supplémentaires. Sur l’Usine de Saragosse, ils arrêtent 1 presse pâte et reclassent le personnel sur la nouvelle MAP. Par contre, ils ferment l’Usine d’Uranga qui a 1 MAP pour le thermique en petite laize ». A noter par ailleurs qu’en raison des coûts d’énergie et le fonctionnement de la cogénération, la direction de la papeterie voudrait régler et avoir la possibilité d’avoir plus de jours de fonctionnement sur l’année. « En ce qui concerne les mesures sociales, il y aura beaucoup de discussions à mener avec la direction et l’expert nous aidera dans cette mission » précise Patricia Canto qui ajoute que « le choix du cabinet de reclassement sera capital, car dans un bassin d’emploi aussi difficile, il faut vraiment que le cabinet ait une très bonne connaissance du marché de l’emploi et des entreprises du secteur ». La prochaine réunion de CE extraordinaire aura lieu le 2 mai 2013.

Mardi 23 avril 2013. Une centaine de salariés des papeteries de Condat se sont réunis en assemblée générale lundi après-midi 22 avril pour préparer le comité d’entreprise qui aura lieu mercredi 24 avril avec la CGT et Force Ouvrière. Voilà maintenant un mois que la direction du groupe Lecta a annoncé l’arrêt de la ligne numéro 6 avec la suppression de 154 emplois, c’est quasiment un quart de l’effectif de l’usine du Lardin Saint-Lazare. Les ouvriers n’ont pas décidé de grève mais se réuniront en silence devant les bureaux de la direction lors de ce comité d’entreprise pour montrer leur soutien aux élus du personnel et leur motivation pour faire en sorte de trouver d’autres solutions à l’arrêt de la Ligne 6. Ce sera également une manifestation le 1er mai à 10h30. A noter que l’expertise comptable commandée par le comité d’entreprise doit être présentée ce mercredi. Les représentants du personnel ont présenté un compte-rendu du CE Européen. Par ailleurs, les salariés attendent le démenti ou la confirmation d’une rumeur qui laisse entrevoir l’achat d’une machine en Finlande pour l’usine de Saragosse qui produirait du papier que Condat sait faire.

 


 

Lundi 15 avril 2013. Aucune avancée après l’assemblée générale du personnel ce lundi après-midi. Le point avec Patricia Canto d’FO : « Les réponses aux questions posées sont incomplètes ou mal expliquées. L’expert va mieux fouiller et mieux nous expliquer mercredi. Nous n’avons pas avancer beaucoup plus » regrette l’une des représentantes du personnel qui a remarqué « des organigrammes avec encore des erreurs » et qui reconnaît « nous avons du mal à échanger ». Parmi les questions importantes où les salariés attendent une réponse : « quel sera le fonctionnement cet été ? Est-il possible de repousser le démarrage du plan ?… »

 

Par ailleurs, une pétition du PCF aurait déjà rassemblé 300 signataires à la porte des entreprises et sur les marchés, notamment en terrassonnais. « Est-ce que la France a une ambition industrielle  papetière? La demande de moratoire à Monsieur le Préfet, sur le plan de la Direction du groupe Lecta pour tuer  Condat  est en train de s’enraciner et de devenir une aspiration, une exigence citoyenne et va peser pour l’Avenir ». Viviane Roux

Mercredi 10 avril 2013. Une cinquantaine de salariés de Condat ont manifesté en tête de cortège hier mardi à Périgueux contre l’ANI. « Condat est pleinement concerné par cette loi qui est en discussion, où les salariés vont voir leurs droits anéantis pour laisser les patrons faire ce qu’ils veulent » selon la déléguée syndicale de FO. Ce mercredi, les trois représentants du personnels de Condat rencontrent à Barcelone les représentants des autres organisations syndicales en Espagne et Italie (touchés également par la restructuration) avant le CE Européen qui se déroule demain jeudi. Les 3 élus du personnel espèrent rencontrer la direction de Lecta. Devant leur entreprise, les salariés de Condat ont affichés depuis mardi des banderolles pour demander que « Lecta survive » (Photo).

Mardi 9 avril 2013. Une Assemblée Générale des salariés s’est déroulée à Condat hier lundi. Les représentants du personnel ont fait le point sur la procédure, mais « il n’y a pas grand chose de nouveau » selon Patricia Canto déléguée FO. « L’expert économique et technique devrait pouvoir faire d’autres propositions dans quelques jours ». L’assemblée a décidé de se réunir un lundi sur deux à 15 eures. Des salariés de Condat participent par ailleurs à une manifestation nationale ce mardi soir à Périgueux 17h30 devant le Palais de Justice.

Jeudi 4 avril 2013 à 21h. Aucune avancée lors du CE extraordinaire de ce jeudi après-midi… Les représentants du personnel n’ont toujours pas eu de réponses précises à leurs questions. « On avance à petits pas, c’est très long. Les réponses sont incomplètes » précise Patricia Canto déléguée FO. Elle ajoute que « l’expert arrive à avoir des rendez-vous et des documents, et arrive donc à travailler », mais souligne : « on est resté sur notre faim.

Notamment sur la question des intérimaires qui devraient disparaître suite au PSE. Et comment fera l’entreprise pour remplacer les salariés en congés cet été ?… Et puis, nous attendons la nouvelle organisation des tâches » dit-elle. Trois élus du personnel se rendront le 11 avril à Barcelone pour un CE européen et le prochain CE extraordinaire aura lieu le 15 avril à Condat. AR

 

 

 


 

Mardi 26 mars 20h : communiqué de la direction de Condat.

 » Projet de réorganisation à Condat. Lors d’un CE extraordinaire qui a débuté vendredi 22 mars et qui s’est terminé ce jour, mardi 26 mars, la direction de Condat, société du Groupe Lecta, a présenté à son Comité d’Entreprise un projet de réorganisation de sa structure industrielle pour restaurer sa compétitivité et sauvegarder l’avenir de son site du Lardin Saint Lazare en Dordogne.

Ce projet intervient en raison de pertes cumulées de 39 millions d’euros enregistrées par Condat sur les trois dernières années (2010 à 2012). Condat et le Groupe Lecta subissent les effets d’une crise structurelle et d’une dégradation de la conjoncture économique qui a impacté la demande en papier couché sans bois. Comme l’ensemble de l’industrie européenne du papier couché, Condat et le Groupe Lecta évoluent sur un marché mature et difficile caractérisé par des surcapacités de production, une forte hausse du coût des matières premières non répercutées sur le prix de vente, la montée en puissance des nouvelles technologies en substitution du papier et une forte réduction de la demande en Europe de 25% au cours des cinq dernières années.

Les mesures appliquées en 2007 pour restaurer la rentabilité, ont amélioré temporairement les résultats de Condat mais elles se révèlent malheureusement insuffisantes pour maintenir l’équilibre financier. Les pertes importantes enregistrées par Condat, qui représentent près de 30% du chiffre d’affaires du groupe Lecta, conduisent aujourd’hui le groupe Lecta à envisager de nouvelles mesures. Le projet devrait contribuer au rétablissement de l’équilibre financier de Condat et du Groupe, indispensable pour qu’il tire le bénéfice d’une meilleure adéquation de son outil industriel et de sa production à la taille et à la demande du marché. Il prévoit l’arrêt de la ligne 6 dont la capacité de production est de 130 000 tonnes, et entraînera une réorganisation de tous les services de l’entreprise et la suppression de 144 postes. Le plan prévoit aussi la dénonciation du dispositif de retraite complémentaire Progil représentant une charge financière trop importante pour Condat au regard de sa situation économique.

Concernant la proposition de la direction de mettre en place un Point Information Conseil et d’ouvrir un dispositif de départs volontaires, les élus du Comité d’Entreprise ont préféré reporter leur avis sur ces dispositions à une prochaine réunion. Consciente du besoin d’information du personnel, la direction mettra tout en oeuvre pour répondre le plus rapidement possible aux questions du Comité d’Entreprise. La direction a donc proposé de tenir des réunions intermédiaires pour échanger sur des points particuliers du projet. Une première réunion intermédiaire aura lieu le jeudi 4 avril 2013 à 14 heures dans le cadre d’un CE extraordinaire.

Condat est une société du groupe Lecta, deuxième producteur européen de papier couché. Lecta estcomposé de trois sociétés : Torraspapel (Espagne), Garda Cartière (Italie) et Condat (France). Condat est spécialisé dans la fabrication et la commercialisation de papier couché sans bois. La société a réalisé au 31 décembre 2012 un chiffre d’affaires de 456 millions d’euros et compte 658 salariés « .

Mardi 26 mars 17h.

Le comité d’entreprise s’est achevé vers 15h sans aucune avancée. Un nouveau CE extraordinaire aura lieu le jeudi 4 avril à 14h. Et un comité d’entreprise européen a été demandé par les organisations syndicales. Il pourrait avoir lieu à Barcelone dans les semaines qui viennent pour confronter les salariés du groupe Lecta, les Français de Condat avec les Espagnols de Torraspapel et les Italiens de Garda. La date n’a pas encore été fixée. Aucune assemblée générale n’est prévue pour l’instant avec l’ensemble du personnel. « Nous n’avons rien d’autres à apporter comme éléments… On va souffler un petit peu, mais on reste vigilant vis-à-vis de toutes les informations que l’on pourrait avoir » confie le délégué CGT Daniel Magne.


Mardi 26 mars 13h.

La guerre des nerfs a commencé. Les négociations butent sur un manque de données. Les salariés très inquiets dans l’entreprise attendent tous des précisions sur le plan social. « On ne dort plus » dit un salarié. La fracture psychologique de l’annonce du 18 mars commence à faire son effet dans la papeterie grande comme quatre paquebots qui dispose de lignes de production d’une longueur de plus de cent mètres, et qui était encore fière de faire visiter, il y a quelques années, son unité de co-génération et sa station d’épuration équivalente à celle d’une ville comme Millau ! Comment cette entreprise géante va-t-elle continuer d’exister avec les salariés qui disparaissent ? 720 en 2007, 650 aujourd’hui, 500 après ce plan social. Et après, on s’arrête où ? Une bonne centaine de salariés se sont rassemblés dans l’usine devant l’administration ce mardi matin 26 mars vers 11 heures pendant que ce déroulait le comité d’entreprise (photo).

La situation stagne ce mardi matin. Toujours rien d’écrit et donc rien de précis pour les salariés qui attendent tous d’en savoir plus. Guy Bretout délégué CGT affirme quue « la direction veut aller très vite mais elle nous a tendu un piège en voulant arrêter le livre 1. Elle se repose aussi sur un spécialiste des PSE (plans sociaux) juste recruté. Mais au lieu d’apporter des réponses, la direction veut gagner du temps et aller très vite. Nous n’avons rien eu, pas plus les organigrammes que les documents sur la retraite complémentaire PROGIL, etc. » précise M. Bretout.

Le comité d’entreprise extraordinaire a repris à 14 heures mardi. « Mais si nous n’avons pas de réponses aux questions, je ne vois pas comment on peut avancer » ajoute le représentant du personnel. Un expert mandaté par les organisations syndicales participe cet après-midi au comité d’entreprise. « Nous avons eu confirmation lors de cette reprise qu’il n’y avait pas d’objectif industriel pour Condat, que c’est une stratégie financière uniquement, et c’est ce qui continue à nous inquiéter. Ils n’ont levés aucun doute, bien au contraire »… « Le livre 1, c’est la pertinence de ce que l’on nous présente comme suppression de poste dans ce PSE. Le livre 2, ce sont les conséquences sur l’emploi. On est sur le départ du livre 1 et pour eux c’était terminé. Il faut aller très vite, ils ont des objectifs fixés par Lecta au 30 juin. »

Est-ce que l’entreprise ne répond pas précisèment à vos questions ? « Elle ne répond pas du tout. Les réponses, on les attend. on nous dit qu’un CE extraordinaire est programmé jeudi. On nous dit, eh ben on essaiera de vous donner quelques éléments de réponse jeudi » s’agace Guy Bretout.

De son côté Patrica Canto, déléguée FO à Condat explique : « nous sommes arrivés ce matin en réunion en espérant avoir des éléments par rapport aux questions que l’on avait posées vendredi. Nous n’avons rien eu : ni chiffres, ni organigrammes, ni tableaux. Ils nous ont répondu qu’ils ne pouvaient pas nous donner de réponses précises mais qu’on les aurait rapidement. Et puis nous avons rajouté une trentaine de questions supplémentaires ».

Est-ce que tous les postes peuvent être touchés ? « L’ensemble de l’entreprise est impactée par le plan social. Toutes les personnes qui travaillent dans l’entreprise sont en droit de se poser la question en effet. Il y a souvent dans ces plans là des reclassements, donc on peut remplacer un autre opérateur plus loin, et faire cascade comme ça. Ce qui fait que ce n’est pas forcément la personne qui occupe le poste supprimé qui va sortir de l’entreprise ».

Combien de personnes pourraient être touchées dans les entreprises sous-traitantes ? » Ils nous ont dit que, comme la première réunion de CE n’a pas été clôturée, on a pas pu faire d’information auprès des sous-traitants et nous n’avons pas d’éléments là-dessus ».

Le combat est-il très serré lors du comité d’entreprise ? « Oui. C’est normal. Les enjeux sont grands pour les salariés, puisqu’en fait il y a 150 postes de touchés. Cela peut être dans toute l’entreprise. Et puis, on se demande comment va être l’entreprise demain, après le plan social. On a oui beaucoup de questions ». (Des propos recueillis par Alain Rassat)

 


Mardi 26 mars. 8h.

 

Le comité d’entreprise interrompu reprend ce matin mardi à 9 heures à Condat. Les syndicats appellent à un rassemblement à 10h30 devant l’entreprise.

« Que vont-ils faire ? Les salariés se demandent quelles actions menées face à une direction bien décidée à imposer son plan social. Lors de la première assemblée générale hier, 200 d’entre eux ont écouté les représentants syndicaux. »

Réactions à chaud des salariés sur France Bleu Périgord : « On va essayer de se mobiliser pour voir ce que l’on va faire » ; « pour l’instant les gens sont assommés, ils ne savent pas comment ils vont être mangés »… Dans Sud-Ouest Dordogne, le titre de l’article ce mardi matin évoque à lui seul la gravité de la situation : « une attente pesante », tandis qu’un salarié confie que « personne ne parle de grève, les gens ont peur. On se dit que le directeur n’attend que ça pour mettre la clé sous la porte. »


Lundi 25 mars. 22h.

Patricia Canto FO. « Il y avait une bonne participation à l’assemblée générale de ce lundi après-midi avec environ 150 personnes de tous les secteurs de l’entreprise. Rappel des infos : suppression de 154 postes de travail avec arrêt de la ligne 6 (- 65 postes) et fabrication du papier vers le ligne 4 (170 gr au 250gr, on est pas sûr de pouvoir le fabriquer), Torras et Garda (300gr et 350 gr). Disparition du service MP (avec suppression de 6 postes) avec les sauces et station des eaux rattachés à la ligne 8 puis les pates et CKC sous la coupe de la ligne 4. Arrêt de la refendeuse 8 avec suppression de 14 postes. Arrêt de 2 coupeuses (- 39 postes) ou l’équivalent de 2 coupeuses, car elles doivent toutes rester en état de marche, seront arrêtées en fonction des plannings. Poursuite du service express 48h avec des palettes de Torras et Garda stockées à SVL et des bobines stockées en DBF en attente de coupe venant également de Torras et Garda. Suppression de 14 postes en Maintenance mais également dans les services suivants : Juridique, Comptabilité, Service RH, Logistique, Informatique, Ligne 4, Ligne 8, qualité. Ce plan est présenté sans assurance pour l’avenir de Condat et avec beaucoup d’imprécisions techniques sur la réalisation. Le Comité d’entreprise a voté à l’unanimité pour la nomination d’un expert économique et technique qui pourra nous aider dans notre tache. Il a été décidé en Assemblée Générale d’un rassemblement sans mouvement de grève, demain mardi à 10h30 pour soutenir les élus dans leurs négociations ».

 


Lundi 25 mars 2013. 18h et 19h.

 

FR3 Périgord.
Les témoignages d’ouvriers se succèdent… « On a toujours démontré que l’on avait un savoir-faire à Condat. On a du mal à comprendre que l’on veut casser comme ça notre outil de production ». « S’il mettent les jeunes dehors et que les vieux s’en vont dans les années à venir, c’est fini après ». Selon les syndicats, « il n’y a plus de projet industriel à Condat, seulement de la stratégie financière ». La papeterie succomberait au pillage par son propriétaire, un fonds de pension américain. « Accepter l’arrêt de la ligne 6, c’est voir à terme l’usine fermer. On ne peut pas rester immobile à se laisser détruire comme ça ». « Moi ça fait trente cinq ans, mes grands parents y ont travaillé, mon père y a travaillé, mon fils y est, mais est-ce que lui fera 35 ans comme je fais, je suis loin d’en être sûr ». Un premier pas vers la mobilisation est attendu mardi matin…

Sud-Ouest. Les représentants syndicaux de Condat entendus par les élus de Dordogne. Lundi matin, des représentants de la CGT de la papeterie du Lardin-Saint-Lazare, étaient reçus par Bernard Cazeau, président du Conseil général. Guy Bretout, Francis le Roux et Daniel Magne, délégués CGT ainsi que Christian Rebière, secrétaire général de l’union départementale CGT, ont été reçus par le président du conseil général, ainsi que par Serge Eymard, conseiller général de Terrasson et Germinal Peiro, député. Bernard Cazeau a affirmé devoir rencontrer le directeur dans la semaine pour faire le point avec lui. Il compte également interpeller Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif.

France Bleu Périgord. Les salariés de Condat réunis en assemblée générale ce lundi après-midi durant plus de deux heures ont décidé de débrayer mardi matin à partir de 9 heures devant l’entreprise, à l’heure où reprendra la réunion du comité d’entreprise extraordinaire interrompue vendredi dernier. Aux 154 emplois menacés directement dans l’usine s’ajouteraient environ 300 emplois dans les entreprises sous-traitantes du bassin de vie.

 


 

Samedi 23 mars 2013. Le tour de la presse :

FR3 Périgord. Coup dur pour l’emploi en terrassonnais, la direction de Condat maintient son projet de réorganisation. Plus de 150 emplois sont menacés. Et les syndicats craignent la disparition pure et simple de l’entreprise. La ligne 6 sera fermée et « une partie de la production sera réorientée vers les deux autres machines à côté. Et une petite partie qui partira en Espagne » selon Patricia Canto de FO. Le PSE, plan de sauvetage de l’emploi, concerne 144 emplois et 10 départs à la retraite non renouvelés. Un quart de l’effectif… Une assemblée générale du personnel aura lieu lundi 25 mars à 15h30. L’usine du groupe Lecta appartient à un fonds de pension américain et celui-ci a ses exigences. 10 millions d’euros retirés en 2010, 12 en 2011, 15 en 2012. Idem cette année. « Un pillage » aux yeux des syndicats. « Aujourd’hui on nous parle de 154, demain on parlera des 450 restants car on va continuer de ne pas compenser les départs à la retraite » selon Guy Bretout de la CGT. « Quand toutes les branches de l’arbre sont coupées, le tronc meurt quelques temps après » ajoute Pascal Faure de la CGT 24. Les plus pessimistes de l’entreprise redoutent une casse totale d’ici 2020. Une véritable catastrophe pour l’économie du terrassonnais déjà marquée par la crise.

France Bleu Périgord. Les représentants des 650 salariés de l’usine du Lardin-Saint-Lazare ont eu la confirmation ce vendredi de la suppression de 154 postes et de la fermeture de la ligne de production numéro 6. Les syndicats et la direction étaient réunis en Comité d’entreprise extraordinaire. La séance du CE a été suspendue en fin de journée vendredi et reprendra mardi matin. Les syndicats confirment l’existence d’un plan social. Selon la CGT et FO, la direction de l’entreprise souhaite supprimer 154 postes et fermer la ligne de production 6. Dix départs à la retraite ne seraient pas remplacés. Patricia Canto, la déléguée Force Ouvrière aux Papeteries de Condat, estime que ce plan social va impacter tout le bassin de l’emploi du Terrassonnais.Guy Bretout est le délégué CGT aux Papeteries de Condat. Il a demandé la nomination d’un expert comptable pour étudier les chiffres avancés par la direction. « Ce n’est pas de la stratégie économique, c’est de la navigation à vue » dit-il.

France Bleu Périgord. La journée de vendredi a été consacrée à la justification économique du plan social, nécessaire selon la direction qui évoque l’augmentation du coût des matières premières et une baisse du nombre des commandes. Il faut par conséquent diminuer la masse salariale. Mais les syndicats ne font pas le même calcul et décident de désigner par vote un expert économique pour faire parler les chiffres. Licenciements secs ou départs volontaires, on ne sait pas pour le moment. Les salariés broient du noir en voyant débarquer le nouveau directeur des ressources humaines, un liquidateur d’entreprises spécialiste des plans sociaux, un mercenaire qui fait froid dans le dos des salariés car l’an passé avec le fabricant de bateaux pneumatiques Zodiac il a contribué à la suppression de 60 des 95 postes du site de Saint Jean d’Illac près de Bordeaux.

 


 

Vendredi 22 mars 19h30

Communiqué de la direction de l’entreprise.

« La direction et les partenaires sociaux ont convenu de reprendre les débats, mardi prochain 26 mars à 9h00, pour continuer les points prévus à l’ordre du jour. La réunion s’est déroulée toute la journée. La consultation entre la direction de Condat et les membres du Comité d’Entreprise a débuté ce jour lors d’un CE extraordinaire. »

 


 

Vendredi 22 mars 2013. 17 h.

Une réunion de comité d’entreprise exceptionnel a débuté à Condat ce vendredi matin et n’était toujours pas terminée à 17h20… La direction de la papeterie a annoncé en début de semaine l’arrêt définitif de la ligne 6. L’entreprise n’a pas encore communiqué sur cette décision mais selon les représentants du personnel leur crainte serait confirmée, à savoir la suppression de 154 emplois. La ligne 6 est considérée par beaucoup de salariés comme l’âme de Condat, l’identité de l’entreprise, même si les autres lignes sont importantes aussi. Quelques salariés ont observé deux à trois heures de grève vendredi matin. La tristesse et l’inquiétude se lisaient sur les visages, une colère cependant contenue sans doute liée à l’habitude. Le dernier plan social date de 2008… Les salariés se réuniront lundi 25 mars à 15h30 en assemblée générale.


Lundi 18 mars 2013. 18h.

Douche froide à Condat : 154 salariés seraient touchés par l’arrêt définitif d’une machine.

L’arrêt de la ligne 6 a été annoncée ce lundi après-midi 18 mars 2013 aux Papeteries de Condat. Cette décision devrait prendre effet au 30 juin prochain. Les syndicats craignent 154 suppressions d’emplois avec des licenciements secs. Une réunion du comité d’entreprise exceptionnelle est prévue ce vendredi 22 mars à 9h30. La direction se dit prête à ouvrir un dispositif de départs volontaires.

« On s’attendait à un passage en trois équipes et en trois huit » dit le syndicaliste Guy Bretout sur France Bleu Périgord. Et il ajoute : « mais à aucun moment on envisageait un arrêt pur et simple comme il a été annoncé aujourd’hui… On est en train de saigner Condat, de casser l’entreprise. C’est vraiment un coup de poignard… »


Le communiqué de presse de l’entreprise.

Condat, le 18 mars 2013. 18h.

« La direction de Condat, filiale du Groupe Lecta, a convoqué aujourd’hui le Comité d’Entreprise pour l’informer d’une réunion le 22 mars prochain, sur un ordre du jour qui envisage un projet de réorganisation de l’entreprise incluant notamment l’arrêt de la ligne 6 (capacité de production de 130 000 tonnes) et ses conséquences sur l’emploi, ainsi que la dénonciation du dispositif de retraite PROGIL.

La direction de Condat réserve cette information aux instances représentatives du personnel mais assure de sa volonté de tenir informés régulièrement les salariés de ses échanges dans le cadre de réunions de service. Il sera demandé l’avis du Comité d’Entreprise sur la mise en place d’un Point Information Conseil et l’ouverture d’un dispositif de départs volontaires. L’entreprise souhaite mettre en place tous les moyens dont elle dispose pour trouver avec les partenaires sociaux des solutions adaptées à la situation de chaque salarié.

A propos de CONDAT : Condat est une société du groupe Lecta, deuxième producteur européen de papier couché. Lecta est composé de trois sociétés : Torraspapel (Espagne), Garda Cartiere (Italie) et Condat (France). Condat est spécialisé dans la fabrication et la commercialisation de papier couché sans bois. La société a réalisé au 31 décembre 2012 un chiffre d’affaires de 456 millions d’euros et compte 658 salariés. »


Le communiqué de presse de la CGT.

18 Mars 2013. 18h.

« La direction de Condat vient de nous convoquer en urgence à une réunion d’information concernant le changement de stratégie de l’entreprise, ce jour à 14 h.
Elle vient de nous annoncer l’arrêt de la ligne 6 et la suppression de 154 postes de travail sur l’ensemble de l’entreprise. Mis à part 10 départs à la retraite actés au 28/02/13, l’impact serait de 144 licenciements secs avec PSE.
Décision catastrophique pour le devenir et le développement de l’entreprise, pour la sous-traitance, pour tout le bassin d’emploi.

Depuis 2008 et une saignée de 104 emplois, l’entreprise est sous la direction de Torras. Elle est devenue un site de production sans aucune autonomie industrielle, financière, commerciale …..
Lourdement pénalisés par du chômage partiel, les salariés de la ligne 6 ont subi des pertes de salaire importantes avec le passage de 5 à 4 équipes.

La mise en concurrence des salariés de Condat avec ceux de San Juan en Espagne, à lourdement pénalisé notre entreprise.
Le niveau des ventes négoces à hauteur de 110 000 T en 2012, que nous dénonçons avec force, pénalise les salariés de Condat, l’emploi et le devenir de l’entreprise.
La direction, malgré ses engagements, refuse toujours de nous communiquer le tonnage, les sortes et grammages concernés par ces ventes négoce. En fait, il manque 30 000 T à la ligne 6, mais également nombre de tonnes à la 4 et à la 8.

Nous condamnons l’attitude de Lecta qui, avec de telles décisions, sacrifie Condat et son devenir.
Nous appelons l’ensemble des salariés à se mobiliser pour l’emploi et le devenir de l’entreprise et dire halte au pillage des richesses qu’ils créent ».


Le tableau précis des postes touchés, envoyé par la CGT  (cliquez pour agrandir) :


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Suivez sur cette page l’évolution de la procédure depuis le 18 mars 2013 à Condat avec : l’annonce d’une première réunion CE, les communiqués de la direction, les communiqués des représentants du personnel, les points presse et les réactions ici et là des ouvriers et des syndicats. Une page réalisée par Alain Rassat – Ewanews.

En savoir plus sur la procédure d’un PSE.


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