Des animatrices du Front des Luttes du Terrassonnais demandent un droit de réponse à la déclaration de M. Fauvel, président du MEDEF, après son indignation envers l’affiche placardée devant le local syndical de Condat (*).
« Que Monsieur Fauvel, dans l’exercice public de son mandat use de la trivialité du mot « C… », ce mot dont on apprend aux enfants que son utilisation n’est pas seulement punissable mais surtout primaire pour l’expression d’idées, relève de cette arrogance qui ne supporte pas que d’autres s’insurgent et s’indignent devant l’intolérable !
Repris avec tant d’autres, sous différentes formes : « Indignez Vous ! » est conjugué à tous les temps !
Contre les 154 licenciements boursiers du groupe Lecta, la disparition de la ligne 6, l’absence de tout projet industriel pour Condat, les 450 emplois induits qui disparaîtraient, les conséquences en chaîne sur la vie des communes, du département, et celui du voisin de Corrèze, M. Fauvel tente désespérément d’abaisser et de masquer les enjeux humains et économiques, autour du devenir de Condat, et veut gommer la mobilisation des populations unie à celle des salariés, telle la manifestation départementale du 25 mai dernier.
Nous, les femmes, nous sommes en empathie, en solidarité, en intelligence active avec la dénonciation des salariés et le sens de leur affiche.
Oui, le fric, la rentabilité financière, et tous les chiffres du pillage financier de Condat par Lecta le prouvent, le groupe Lecta et les fonds de pension CVS Capital Partners laminent l’emploi et les êtres humains à Condat. L’avenir est à celles et ceux qui résistent. Pas aux forces qui veulent les faire taire. Condat vivra ! »
Le 12 juin 2013, pour le Front des Luttes en Terrassonnais : Viviane Roux, Eliane Bretout, Corinne Graffeuille. Et Yvette, Monique, Dany, Françoise, Joëlle….
(*) La critique de M. Fauvel à lire dans l’article : « L’affiche qui hérisse les patrons«