Le regard bleu clair, l’humour et la vitalité de Françoise Bertin (qui a tout de même 88 ans !) ont rayonné sur la présentation du court métrage « Une vie déportée » samedi 1er juin 2013 au Cinéroc de Terrasson (24). L’actrice était présente aux côtés de la réalisatrice Marie-Hélène Roux et de la productrice Cynthia Pinet (c’était une première pour toutes les deux), devant une salle pratiquement pleine. Sur les 190 spectateurs, de nombreuses personnes sont venues de Pazayac et de Terrasson où le film a été tourné l’été dernier. Les comédiens locaux étaient là, ainsi que les élus : le conseiller général Serge Eymard, le maire de Pazayac Jean-Jacques Dumontet et les adjoints au maire de Terrasson Frédéric Gauthier et Roger Larrouquie. La représentation était offerte au public. L’objectif de ce court métrage de 25 minutes est maintenant de conquérir les festivals afin de permettre à la production et à la réalisation de se faire connaître, et d’envisager bientôt, pourquoi pas, un long métrage. Le public a été conquis par ce film, même si une spectatrice reconnaît qu’elle est restée un peu sur sa faim. « C’était trop court » dit-elle. L’interprétation des actrices Elsa Lunghini, Marie Bunel et Françoise Bertin y est pour beaucoup. La maison de Pazayac a aussi apporté à la beauté du film, selon la réalisatrice, comme certaines scènes tournées sur les remparts de Terrasson. Les figurants avaient été sélectionnés lors d’un casting local.
Le conseil général de Dordogne a soutenu ce film et notamment les tournages en coupant la circulation sur la RD 6089 à Pazayac durant le tournage des scènes. C’était la première projection publique du film. Cynthia Pinet a informé la salle que « ce film venait d’obtenir le prix du meilleur scénario au Festival international du film d’Amsterdam. Et le court métrage sera présenté en sélection officielle les 13 et 19 juillet au festival du court métrage de Los Angelès ».
Lors du débat avec le public, Cynthia Pinet explique que « cela fait douze ans que je travaille dans le cinéma et que j’avais envie de créer ma propre société de production. Je voulais vraiment travailler avec quelqu’un de confiance ». Le scénario colle un peu à la vie de la réalisatrice… « C’est l’histoire d’une personne qui vit aux Etats-Unis et pour qui, du jour au lendemain, le visa n’est pas renouvelé. Et elle se retrouve en Dordogne avec sa mère où elle a des relations compliquées ». C’est une première production et une première réalisation. Le tournage a duré cinq jours avec « une équipe vraiment géniale » selon la réalisatrice. « Il a fallu une vingtaine de techniciens » précise la productrice qui ajoute « ce n’est que 25 minutes de film mais c’est vraiment un gros travail ». A propos du casting, une cinquantaine d’enfants s’est présentée mais le rôle a été remporté par la jeune Salomé…
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