Dans une lettre ouverte au député Germinal Peiro de la 4e circonscription de la Dordogne, la CGT locale de Terrasson s’exprime au sujet de l’emploi.
« Le 25 novembre 2013
Monsieur le Député,
Nous avons plusieurs interrogations à vous soumettre :
– Est-ce que le coût du travail trop cher ne sous-entend-t-il pas que l’ensemble du travail effectué en France « ne vaut rien » ? « Discours formulé à longueur de journée par le Medef, les médias et les hommes politiques. »
– Parce que l’on n’a que sa force de travail à « vendre », l’individu aurait-il moins de droits que le capital ?
– Que vaut le capital sans des salariés(es) pour transformer les matières premières en bien de consommation ?
– Peut-on parler « d’Etat providence » quand les ressources des retraites, de la CPAM (hors CSG), ne dépendent pas de l’Impôt, mais du travail ? « Chaque emploi perdu met en danger l’équilibre du système de mutualisation des ressources pour financer nos retraites, notre système de santé. »
– Ne peut-on pas parler d’Etat providence pour l’aide aux Entreprises (exonération des charges sociales, crédits d’Impôts… ) « Quel en est le montant ? » « Ces contributions sont prises sur nos impôts directs, indirects TVA. Même les personnes au RSA sont taxées ».
– Ne pourrait-on pas rééquilibré la redistribution entre le capital et le travail ? « 120 milliards en 10 ans prélevés sur le travail que nous donnons aux actionnaires. »
– Ne peut-on pas donner de nouveaux droits aux salariés(es) ? Ex. : des droits nouveaux aux organisations syndicales pour qu’elles puissent intervenir auprès des salariés(es) précaires, etc. » ; Ex. la citoyenneté doit « rentrer » dans l’entreprise : « Abrogation » du lien de subordination…
Pour un débat serein, nous vous demandons de répondre aux questions que se posent les salariés (es) de ce pays.
Veuillez agréer, Monsieur le Député, l’expression de nos meilleurs sentiment. »
Pour l’union locale CGT,
le secrétaire Yannick Talou
le secrétaire adjoint Jean-Paul Crouzillat
le trésorier Richard Vilatte