130 personnes ont manifesté à l’appel de la CGT samedi matin 7 décembre dans les rues de Terrasson. Le défilé a débuté dans le froid et la brume et s’est terminé sous le soleil et sans incident sur la RD 6089 au niveau de la place de la Libération avec un discours de Yannick Talou. Quelques CRS étaient déployés autour de la mairie et devant la Porte de la Vézère. (reportage à venir)
Article avant la manifestation
Une manifestation de la CGT a lieu à Terrasson samedi 7 décembre à 10 heures pour l’emploi, pour demander un changement de politique, et pour inciter les entreprises du terrassonnais à investir… Le départ du défilé a lieu place Marcel Paul. Dans un communiqué, la CGT SOCAT dénonce notamment des accords contraires au droit des salariés que la CGT refuse de signer ainsi que les méthodes de la direction. La CGT invite tous ceux qui le souhaitent à venir les soutenir et à s’équiper… « d’une casserole pour faire du bruit ».arcel Paul. Dans un communiqué, la CGT SOCAT dénonce notamment des accords contraires au droit des salariés que la CGT refuse de signer ainsi que les méthodes de la direction. La CGT invite tous ceux qui le souhaitent à venir les soutenir et à s’équiper… « d’une casserole pour faire du bruit ».
« Pour que les entreprises vivent, il faut qu’elles se développent. Ne peut-on pas travailler plus en synergie avec les autres entreprises locales ? »
Dans un communiqué : la CGT écrit :
« Quel avenir pour nos enfants dans notre région ? Depuis 5 ans, le terrassonnais a perdu 900 emplois (dans les grosses entreprises uniquement) et le nombre de chômeurs plus de 22% sur notre bassin de vie. Combien d’entreprises, de commerces, d’artisans vont-ils encore fermer ? Stop au capital qui fait main basse sur les bénéfices des entreprises au détriment des investissements et des emplois… »
La CGT SOCAT, dont l’entreprise vit actuellement 37 suppressions de poste, écrit de son côté : « la SOCAT a de véritables atouts. Le rapport d’expertise du CE laisse supposer un avenir prometteur si les investissements sont à la hauteur de l’enjeu… Le parc industriel est vieillissant et non adapté aux nouvelles technologies dans le secteur automobile. La direction souhaite modifier l’accord sur le 13e mois en supprimant la clause permettant aux 55 ans et plus de ne pas être sanctionné en cas d’arrêt maladie… »
Lors d’une conférence de presse, dernièrement, la CGT dénonce certaines pratiques : « une entreprise a emprunté pour payer les actionnaires et pas pour investir, on marche sur la tête ». Ce serait aussi l’arrivée de nouvelles pratiques, dans une entreprise non citée : « quatre manoeuvres ont été licenciés et le lendemain il y avait quatre roumains, avec un simple coup de fil ! »
Selon Yannick Talou, adjoint à l’Union Locale : « on veut vraiment que la manifestation prenne en compte toutes les entreprises locales qui n’investissent pas à l’heure actuelle. Et qui à terme, à part mourir, je ne vois pas trop sans investissements ce qu’elles peuvent faire. Si l’on ne fait rien maintenant, c’est la mort du territoire. Le moindre emploi de sauvé, c’est toujours ça de gagné. Il faut se battre pour créer de l’emploi. Ce sont les salariés qui vont consommer, qui vont acheter dans les commerces du coin, qui vont faire travailler l’entrepreneur. Si on ne fait rien et qu’on laisse les salariés sur le carreau, c’est une série de dominos qui va se passer. On a vraiment besoin de tous les citoyens pour qu’ils prennent conscience de la situation. Un jeune salarié qui perd son emploi, il s’en va. C’est donc un enfant de moins dans les écoles, et donc on va fermer des classes, tout est lié quoi, si l’on veut vraiment faire vivre ce bassin économique. »