La messe de dimanche à St Sour a été retransmise sur France 2 national. 32 techniciens de la télévision étaient sur place pour effectuer la retransmission en direct dans les meilleures conditions. Près de 300 personnes y ont assisté. (Photo J.C.Lefèvre)
– Emission à revoir en replay à partir de 9’17
Article du 7 août 2014 :
La messe de dimanche matin (10 août 2014) à 10h30 en l’église St Sour de Terrasson sera retransmise en direct sur France 2. Les participants devront être présent dans l’église avant 10 heures.
L’abbé Magimel (photo) qui présidera l’office religieux, explique : « quelques paroissiens, remarquant que notre église était très belle après sa restauration, ont proposé qu’une messe soit télévisée. J’ai écrit à l’émission Le Jour du Seigneur et, trois mois après, ils ont fait signe. Oui, c’est un petit événement, mais c’est une messe normale du dimanche. Disons que nous la préparons d’une façon plus attentive que d’hab
itude » explique l’abbé. « C’est vrai qu’une trentaine de paroissiens se mobilisent. Il y a eu cinq répétitions de chant. Nous préparons un peu plus la liturgie, les gestes, les mouvements. Nous allons être cinq prêtres » dit-il. Selon le curé de Terrasson : « l’église restera ouverte du début à la fin de la messe, mais l’on voudrait éviter trop de mouvements (pendant l’office). L’équipe technique
de l’émission souhaite que tout le monde soit entré dans l’église pour 10 heures. Les acteurs, ceux qui vont lire, chanter… doivent être là pour 9h15″.
La messe du dimanche matin à la télévision est très suivie. « 800.000 à un million de personnes la regardent. Des personnes âgées qui restent à la maison, dans les maisons de retraite et les hôpitaux notamment » souligne l’abbé. « C’est mis en scène pour que ce soit beau à l’image, mais cela reste avant tout la messe. C’est un jeune prêtre dominicain, extérieur à la paroisse, qui composera l’homélie. Toute la paroisse se mobilise pour dimanche. La messe de Montignac a même été supprimée afin de remplir un peu plus l’église de Terrasson ».
Juste après la messe de dimanche, un apéritif sera offert par la municipalité près de la fontaine, place de l’Abbaye. A cette occasion, un cadeau sera remis à l’abbé Miane âgé de 77 ans qui a fêté cette année ses 50 ans d’ordination de prêtre. Un joli plat en cuivre martelé a été réalisé par Jean Boisserie, dinandier d’art. Au centre, sera disposé un casque de pompier, puisque l’abbé a été également durant 40 ans pompier volontaire. Il est d’ailleurs toujours aumônier départemental des sapeurs pompiers. De ce fait, il connait toutes les casernes et toutes les familles de pompiers de Dordogne.
En ce moment, le père Magimel est bien secondé. « Nous avons deux prêtres du Congo, Brazzaville, pour 90 jours et puis on a un prêtre chinois des Missions étrangères de Paris qui étudie en France depuis deux ans. Ces trois prêtres se succèdent au presbytère de Montignac. Et puis l’on a toujours l’abbé Alain-Simon Adama du Cameroun. Donc, on a un presbytère assez international. Il y a certains dimanches d’été avec les fêtes votives où l’on a huit messes le dimanche matin. Et donc il faut huit prêtres. »
L’abbé Magimel est présent depuis trois ans à Terrasson (au 1er septembre) et pour 43 autres communes. Côté bilan, « c’est vaste certains jours, oui bien sûr » reconnaît-il. « C’est évident qu’il faut jongler un petit peu entre les lieux et les horaires. Pour les obsèques, il y a une grosse organisation avec les bénévoles puisqu’il y a sur cette paroisse de Terrasson et au sens large Le Lardin 26 personnes qui sont susceptibles d’aider pour les obsèques. Et sur la paroisse de Montignac, Thenon et Rouffignac, il y a une dizaine de personnes aussi. C’est un système qui fonctionne sans trop de heurts. Plus de 85% des obsèques sont célébrées avec un prêtre. Et on ne me parle que des 15% restants. Il arrive que les prêtres ne sont pas disponibles au moment où la famille le souhaiterait. Il faut bien entendre ça. Quand il y a des obsèques sans prêtre, c’est que la famille n’a pas choisi le moment où le prêtre était disponible. Souvent, on entend que le prêtre n’est pas là mais il faudrait mieux entendre que la famille a choisi un horaire où le prêtre n’est pas là. Il y a toujours une possibilité mais dès fois, c’est vrai qu’il faut attendre une demi-journée de plus, et les familles ont leurs contingences et leurs exigences que l’on comprend ».
Satisfait ? « Non, car il y encore beaucoup de choses à faire. En particulier vis-à-vis des enfants et des familles. C’est une paroisse où l’on a peu de jeunes et d’enfants. C’est un vrai souci. Et c’est une vraie priorité qui se traduit par le catéchisme et les pèlerinages. Le prochain sera en octobre en Bretagne avec, j’espère, 80 enfants du caté. On met la barre haute pour les enfants. »