Le maire de Villac, Laurent Pellerin, a adressé ses voeux samedi matin aux habitants de sa commune, au personnel communal, aux artisans et commerçants, aux bénévoles pour le fleurissement, la fête du village et la crèche de l’église, aux associations comme la chasse et les Amis de Villac qui assurent la remise en état de fontaines et de lavoirs, le nettoyage de chemins ruraux, la remise d’un travail qui sera installé sur la place de la gare, avec le soutien de bénévoles et de la mairie. Les conseillers qui travaillent pour la collectivité sont remerciés également. Les travaux 2014 étaient centrés sur les routes avec 60.000 euros TTC. Les syndicats d’électrification et d’eau ont été remerciés pour leur efficacité dont le vice-président du premier, Lionel Armaghanian, et le président du second, Jean Demaison, tous les deux présents.
« Pour 2015, nous continuerons à entretenir nos routes. Ce sera aussi l’enfouissement des réseaux de l’arrière de l’église à la sortie du village, route d’Ayen » dit le maire. « Des réseaux basse-tension seront installés au lieu-dit le Château, Gallibeau, Le Cluzel et la Sudrie. Ces travaux ont été programmés par le SDE » ajoute L. Pellerin. « Des travaux seront effectués par la Communauté de communes route de la Gelade pour rendre plus accessibles les bordures de cette chaussée » explique le premier élu.
Un hommage appuyé à Serge Eymard
Le maire de Villac a tenu à remercier chaleureusement le conseiller général Serge Eymard « qui nous a accompagné pendant toutes ces années et qui nous a aidé à réaliser tous ces projets. Il s’est démené pour servir tous les Villacois et bien au-delà » dit-il. En effet, Serge Eymard, excusé, se représente aux élections en mars prochain sur le canton de Terrasson, mais Villac comme sept autres communes du terrassonnais ne font plus partie de ce canton et vont rejoindre le canton de Thenon dit Haut-Périgord noir. « Nous perdons un conseiller général mais surtout nous perdons un ami » souligne le maire qui adresse ses voeux à la salle et qui, visiblement ému, conclut par un « passez une bonne soirée, non une bonne après-midi… »
« Tous mes voeux de réussite et d’actions. Pour défendre ce monde rural, il y en a besoin » dit à son tour Dominique Bousquet, président de la communauté de communes. « Le nouveau territoire sur lequel vous êtes va provenir de sept cantons différents. Depuis Beauregard jusqu’à Le Change, du canton de Savignac, il y a une partie de l’ex-canton d’Hautefort, de Thenon, d’Excideuil, du canton de Terrasson, de Montignac… Que l’on soit pour, que l’on soit contre, on fera avec » dit-il.
Dominique Bousquet dresse un premier bilan : « l’année 2014 a été l’année de fusion de nos trois communautés de communes : celle du pays d’Hautefort, celle du terrassonnais et celle de Thenon. C’est une grande communauté de communes de 23.000 habitants, de 39 communes… et il faut faire attention que cela ne supprime pas les relations entre les hommes et les femmes de ce territoire… La difficulté est de marier des communes centres comme Terrasson, qui ont leur propre façon de voir les choses, des communes rurales plus petites, et des petits-chefs lieux qui veulent aussi vivre et exister. Tout cela est relativement difficile. La première année a permis de se connaître car on ne travaillait pas ensemble jusqu’à présent. Et nous nous sommes occupés des priorités : pour les enfants, les centres de loisirs, que l’on a pris comme compétence sur l’ensemble du territoire. C’est le tourisme, on a fusionné les trois offices de tourisme. Le tourisme est aujourd’hui un pan important de notre économie. Il va falloir maintenant s’occuper des centres d’activités. L’aménagement du territoire est une compétence obligatoire pour les communautés de communes. Ce bassin du terrassonnais qui est en prolongement du bassin de Brive, et notre territoire qui va presque jusqu’au bassin de Périgueux avec des communes comme Blis-et-Born qui est dans la communauté d’agglomération de Périgueux… »
A son tour, Serge Pedenon a tenu à préciser quelques mots à propos de Serge Eymard pour rappeler qu’ « il avait pris son premier poste d’instituteur à Villac. Il en garde toujours un souvenir ému ». Par rapport au nouveau découpage des cantons, « il s’était abstenu dans ce vote. C’était courageux de sa part car il s’était prononcé à contre courant de sa famille politique. Nous-mêmes, sur les sept communes, nous avions été cinq communes à refuser ce rattachement et nous avions pris une motion » précise le maire de Peyrignac qui ajoute « Serge avait l’habitude d’appuyer les dossiers des communes. Il intervenait dans de nombreux domaines. Il n’y avait pas d’assemblée générale d’association où il ne soit pas présent… Son plus grand chagrin était quand il n’arrivait pas à donner satisfaction à quelqu’un dans la difficulté. »