Jean-Luc Kokel a pratiqué durant 35 ans la photographie ophtalmologique au CHRU de Lille, une photographie à but médical. Cela concernait aussi les angiographies du fond d’œil. Il met au point les techniques qu’il utilise, et certaines, originales, ont fait l’objet de publications. Le CHRU de Lille restera durant 10 ans le seul centre français où les angiographies en lumière infrarouge seront pratiquées. « L’imagerie ophtalmologique est une activité technique et scientifique où la difficulté est de prendre rapidement des clichés pertinents, l’œil étant extrêmement mobile », dit-il, avant d’ajouter : « c’est là que j’ai acquis le sens du cadrage ».
Aujourd’hui, ce Ch’ti de Roubaix vit depuis 2002 dans le secteur de Brive à Montignac, une période interrompue par une escapade en Bretagne durant six ans. C’est en venant en Périgord qu’il a quitté le statut de fonctionnaire pour devenir photographe illustrateur en free-lance. Il a collaboré durant trois ans avec les éditions des Trois Épis (ils étaient trois à y travailler), puis avec le Conseil Général de Corrèze et le Comité Régional du Tourisme du Limousin. Ses plus beaux clichés ont d’ailleurs été exposés à Brive, Limoges, Saint-Brieuc ainsi qu’à Montignac. « J’aime toutes les belles images, les portraits, les paysages, etc. », dit Jean-Luc Kokel.
Jean-Luc Kokel a réalisé deux ouvrages, dont l’un sur le Limousin en 2007 aux Éditions Declics. « C’était une commande pour laquelle il m’a fallu réagir très vite pour compléter mon stock d’images. Dans ce livre, mes photos aériennes sont particulièrement mises en valeur ». L’autre livre était une plongée dans le milieu des danses bretonnes : « Fest-Noz, la découverte » en 2011, un document à caractère ethnographique. « J’aime cette ambiance, cette énergie, ils dansent tous ensemble, tous âges confondus et sans accoutrement folklorique » dit-il. Il a composé textes et clichés pour ce livre de 320 pages et 200 photos. Ce passionné n’abuse pas de l’utilisation des logiciels et confie qu’il « redresse parfois les perspectives et compense les ombres ». Bref, qu’il « aime les photos colorées et contrastées, mais pas trop retouchées ». Équipé en Canon, il souhaite peut-être bientôt s’orienter vers Fuji ou Sony.
– Pour le plaisir des yeux : le site internet de Jean-Luc Kokel
– Jean-Luc Kokel confie à Ewanews quelques-unes de ses photographies des événements et manifestations du Montignacois depuis 2015. Si vous souhaitez obtenir une photographie de plus bonne qualité, il est possible de le contacter au 06.77.30.80.00
– (*) Article du journal 20 Minutes sur son livre « Fest’Noz : la découverte » en octobre 2012
