Une bijouterie braquée rue Cournarie à Terrasson

Une bijouterie de Terrasson a été braquée vendredi 2 octobre 2015 vers 14h15-14h30 rue Cournarie, en plein centre-ville. L’identification criminelle était encore sur place à 19h30.

La bijoutière, Elizabeth Bonnefond, raconte elle-même comment s’est déroulé le braquage : « un homme est entré dans le magasin et m’a demandé un article dans la vitrine la plus chère, du 18 carats. Et quand j’ai ouvert la vitrine, il m’a présenté un sac et m’a demandé de le mettre dedans ! J’ai alors essayé de jouer un petit peu l’idiote pour ne pas trop en donner et j’ai essayé de m’échapper pour donner l’alerte. Arrivée sur le trottoir, j’ai poussé un hurlement. J’appelais à l’aide en fait dès que je suis sortie dans la rue. C’est à ce moment-là qu’il a pris la fuite. Deux jeunes ont réagi très rapidement et se sont mis à courir derrière lui mais malheureusement ça n’a pas suffi. Les responsables du salon de coiffure et du café d’à côté sont venus tout de suite me porter secours. J’ai eu très, très, très peur, ça bourdonne dans la tête et on ne comprend plus, on essaie de se sauver et voilà » dit-elle.

L’agresseur serait un homme entre 40 et 50 ans, environ 1m80. Les forces de l’ordre se sont lancées à sa recherche. Un hélicoptère aurait même été mobilisé. Une enquête est en cours.

L’étonnement se fait sentir chez les commerçants voisins, le malfaiteur ayant agi en pleine journée, à visage découvert. De plus, il avait été remarqué depuis un ou deux jours sur les terrasses de café de la place des Martyrs, soit presque juste en face de la bijouterie. Etait-il en repérage ? Savait-il que la commerçante était seule à ce moment-là à tenir sa boutique ?  Il est clair, en tout cas, qu’en début d’après-midi, la rue est très calme, de nombreux commerçants n’ouvrent leurs portes qu’après 15 heures. A noter enfin qu’une cellule psychologique a été proposée à la commerçante qui pense réouvrir les portes mardi.

Précisions : la commerçante n’a pas souhaité entrer dans les détails. L’homme se serait montré agressif envers elle. « Il avait un pistolet à la main, probablement factice », selon elle.

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