Au festival Documen’terre de Montignac ce samedi 21 novembre, à 15h au Vox : Beauté et fragilité du monde souterrain dans le film « Au rythme des chauve-souris » de Tanguy Stoecklé qui a reçu le 1er prix de la catégorie « protection de la nature » au Festival de Ménigoute, 2007. Une projection suivie par un débat en présence du réalisateur et d’un spécialiste des chauve-souris du Conservatoire des Espaces Naturels d’Aquitaine. A 17 h 30 samedi toujours au Vox les films « Dans le secret des fac-similés », « L’art des cavernes révélé » et « A l’école des peintres de Lascaux » de Daniel Cardot. Un film en 3D sur les coulisses de Lascaux 3 « Lascaux et ses fac-similés » de Claude Delhaye et à 21h : en avant-première au cinéma « Quand Homo Sapiens faisait son cinéma » de Marc Azéma et Pascal Cuissot, suivi d’un débat en présence de Jean Clottes et du réalisateur, Marc Azéma. Dimanche à 10h30 un café-lecture au Soleil d’Or, à 15h au Vox « Malaval le paradis bleu » de Michel Luquet et « un voyage hors du temps ». La soirée de clôture aura lieu dimanche à 19h30 avec le film « A travers la pierre » de Luc-Henri Fage suivi d’une séance de dédicaces et d’un buffet. En savoir plus.
La Salamandre d’Or le prix du public du Festival du film de Sarlat a été remis officiellement jeudi à paris à Cyril Sion pour son film Demain co-réalisé avec Mélanie Laurent. La cérémonie de clôture à Sarlat avait été annulée samedi dernier suite aux attentats de paris. Le long-métrage présente notamment des initiatives qui permettront de lutter contre le réchauffement climatique.
La gare SNCF de Périgueux évacuée pendant trois heures à cause d’un bagage suspect vendredi 20 novembre en fin d’après-midi vers 16h45. Des démineurs sont venus de Bordeaux. Il s’agissait d’une fausse alerte. Les premiers trains ont pu repartir une heure après le début de l’alerte. Certaines rames ont été remplacées par des autobus.
A la mairie de Brive, Larche, Tulle, Beaulieu, Malemort, un livre de condoléances et de témoignages de soutien pour les victimes des attentats du 13 novembre dernier est à la disposition de tous. Ce cahier est en libre accès à l’accueil de ces mairies. Il fera par la suite l’objet d’une reliure et sera transmis sur Paris pour les familles des victimes. Cette initiative est ouverte à tout citoyen et a été mise en place par un atelier de restauration et de documents anciens de Malemort.
19 perquisitions administratives ont eu lieu en Dordogne depuis la mise en place de l’Etat d’urgence. Aucune assignation à résidence n’a été pour l’instant prononcée. A Terrasson jeudi, le logement, le garage et le commerce d’un homme de 29 ans était visé. L’homme a été placé en garde à vue pour des faits qui n’ont aucun lien avec l’état d’urgence ! Il a été mis en cause, en fait, pour des fraudes fiscales et aux prestations sociales (Pour en savoir plus sur la communication préfectorale lire Sud-Ouest). A Cénac, deux perquisitions ont eu lieu chez des personnes ayant eu des propos inquiétants, ayant montrés des signes de radicalisation. Les forces de l’ordre cherchaient des armes mais ils n’ont finalement rien trouvés. Le préfet de Dordogne a rencontré les élus vendredi matin pour faire le point sur l’état de la menace et sur les mesures prises dans le département. Le procureur de Périgueux a indiqué vendredi matin qu’aucune infraction grave liée à une activité terroriste n’a été détectée lors des contrôles de véhicules. Le préfet a rappelé qu’il n’y avait pas plus de risques en Dordogne qu’ailleurs, et donc pas moins non plus. Il a demandé par ailleurs de ne pas tomber dans la paranoïa pour ne pas faire le jeu des terroristes.
Les hommages se poursuivent dans la région, près de 500 personnes ont participé à l’hommage à Maxime Bouffard jeudi au stade de St Cyprien. Le jeune homme de 26 ans originaire du Coux a perdu la vie au Bataclan vendredi 13 novembre. Coïncidence, ce réalisateur a tourné sa dernière vidéo sur le Raid qui a été diffusée le 8 novembre sur M6, dans l’émission « Enquête exclusive ».
Dimanche une marche blanche partira de l’église de Bergerac à 14h, et à St Cyprien, une marche blanche en mémoire de Maxime Bouffard est organisée par la mairie ce samedi. Le cortège partira à 14 heures de la place de la Liberté pour se rendre à la mairie.
La préfecture de la Dordogne appelle par ailleurs à la plus grande vigilance sur les routes compte-tenu des chaussées rendues glissantes. De nombreux accidents qui n’ont provoqué que des blessures légères ou des dégâts matériels ont eu lieu jeudi et vendredi. A chaque fois la pluie et les feuilles seraient en cause.
Le magazine Terre d’action de la Ville de Terrasson sort dans les prochains jours. Le N° 20 d’octobre-novembre-décembre 2015, distribué dans les boîtes à lettres, revient sur les grands chantiers en cours (voirie, patrimoine, maison des arts martiaux…), sur les animations solidaires et festives de cette fin d’année, et sur la saison de l’Imagiscène. On peut télécharger aussi ce magazine sur le site internet de la ville http://www.ville-terrasson.com/.
Une double perquisition administrative a eu lieu à Terrasson jeudi matin 19 novembre. Les habitants du quartier de la Borie Basse ont eu la surprise de voir débarquer d’importantes forces de gendarmerie dès 6h30. Une boutique d’alimentation générale de spécialités turques logée dans une maison individuelle était visée ainsi qu’un logement et un garage dans le lotissement. Les militaires ont perquisitionnés la boutique en face de la Borie Basse jusqu’à 15 heures environ. Ils sont intervenus également dans un appartement du premier étage de la place Yvon Delbos. Sur place, le commandant de la brigade de Sarlat Thierry Chopard déclare que seul le préfet de Dordogne peut s’exprimer sur ces différentes actions. Le gérant a été emmené par les enquêteurs à la brigade. Des interprètes auraient été envoyés lors des perquisitions orchestrées par la préfecture dans le cadre de l’état d’urgence. D’autres perquisitions ont eu lieu jeudi matin à Périgueux et à Sarlat pour contrôler des locaux où logeraient des individus pouvant faire l’objet d’une fiche de renseignement S. Des individus pas forcément terroristes, mais pouvant être proches des milieux islamistes ou qui ont pu faire la promotion du djihadisme, selon le préfet de la Dordogne sur l’antenne de France Bleu Périgord.
Et puis dans le cadre de l’Etat d’urgence, les préfets réunissent tous les maires et parlementaires. En Limousin après Limoges, jeudi soir à 19 heures, c’est au tour de Tulle ce vendredi à 10h. Une information leur sera communiquée sur les mesures effectives de la prolongation pour 3 mois de l’état d’urgence.
Le festival Documen’Terre ouvre ses portes ce vendredi à Montignac. La soirée d’ouverture pratiquement déjà complète aura lieu à 20h30 au ciné vox en présence de jean Clottes spécialiste de l’art rupestre, qui animera un débat après la projection du film : « Jean Clottes, globe-trotter de l’art rupestre » de Marc Azéma, et du film « Tewet, le Dayak aux mille grottes » de Luc-Henri Fage.
Télévision. Pour les 40 ans du magazine de la mer, l’émission « Thalassa » ce vendredi soir à 20h50 sur France 3, Georges Pernoud parlera de la Dordogne, notamment du pont du Garrit qui enjambe la rivière Dordogne à Saint-Cyprien. Ayant épousé une Périgourdine, il séjourne régulièrement à Monestier, en Bergeracois.
Vendredi 20 nov. à 20h30 à Condat-sur-Vézère (salle des fêtes), un atelier Bal-folc, avec châtaignes grillées sur place, tourin offert, partage de gâteaux apportés par les danseurs, tous niveaux, explication des danses, chacun apprend à chacun… Tél. 06.62.98.59.40
Saint-Rabier. Le Comité des Fêtes Ripériennes, suite aux événements, a dû déplacer l’organisation de son premier concours de belote initialement prévu le 15 novembre au samedi 5 décembre (inscriptions à partir de 20 h, début des parties à 21 h précises). Premiers lots : 2 Canards gras, 2 Foies gras, 2 Canards, des magrets… Le tarif des inscriptions est de 8 euros par joueur. Buvette et crêpes.
Le maire de Condat-sur-Vézère se présente aux élections régionales, du 6 et 13 décembre 2015, sur la liste « Faisons ensemble » de la Vague Citoyenne. Stéphane Roudier a accepté de figurer sur cette liste, en deuxième position en Dordogne, « car j’ai toute liberté d’expression et je n’avais pas besoin de carte d’un parti politique pour y participer » dit-il avant d’expliquer : « je souhaite m’investir dans l’aménagement du territoire, le renforcement de la ruralité et du développement de la culture occitane au sein de l’office public de la langue occitane ». (La Vague Citoyenne)
Mercredi 18 novembre
Deux terroristes sont morts et sept personnes interpellées mercredi matin à Saint-Denis près de Paris dans une opération anti-terroriste. Le raid a donné l’assaut dans un appartement du centre-ville. Un homme a été abattu par les policiers et une femme kamikaze s’est fait exploser. La cible de cet assaut était Abdelhamid Abaaoud l’organisateur présumé des attentats de Paris le 13 novembre. Cinq policiers ont également été blessés.
Les députés ont rendu hommage aux forces de l’ordre mercredi après-midi et ont applaudi debout les 110 policiers du raid et de la BRI qui ont donné l’assaut à St Denis. Les députés sont convoqués une nouvelle fois ce jeudi pour prolonger l’état d’urgence pendant trois mois. Les sénateurs voteront à leur tour vendredi.
Un millier de personnes se sont réunies mardi soir à Périgueux à l’appel des droits de l’Homme en hommage aux victimes des attentats de Paris. Une messe d’hommage sera célébrée ce jeudi à 18h30 à la cathédrale St Front de Périgueux avec l’Evêque de Périgueux-Sarlat Mgr Philippe Mousset.
21 candidats au djihad en Limousin dont 12 en Corrèze ont fait l’objet d’un signalement au Centre national d’assistance et de prévention de la radicalisation, selon un rapport de la commission d’enquête sur la surveillance des filières et des individus djihadistes, au Centre national d’assistance et de prévention de la radicalisation. Ce sont au total plus de 4000 signalements qui ont été pris en compte entre avril 2014 et mai 2015 en France dont 368 (9%) sont déjà partis, principalement en Syrie. Les signalements ont été pris en compte en raison de deux principaux critères : l’individu signalé présente des signes objectifs de radicalisation ; ou son implication dans une filière djihadiste est potentielle ou avérée. Pour signaler, il existe un numéro vert le 0-800-005-696.
A Sarlat la grève chez Euralis est terminée. Après 7 jours de conflit sur les salaires, les négociations ont abouti mardi soir avec la direction du groupe. Les syndicats ont signé mercredi midi mais le montant de l’augmentation est « secret ». Les syndicalistes se seraient engagés par écrit à ne pas le divulger !
Mardi 17 novembre
Réagir à la terreur : ce mardi 17 novembre 2015, dès 19h30 et jusqu’à 22h30, «En direct de Mediapart», une émission spéciale retransmise en accès libre sur le site. Comment penser et surtout comment réagir au terrorisme, au lendemain des attentats du 13 novembre ? Que peut, que doit faire la société pendant que les pouvoirs politiques cèdent à la tentation du tout-sécuritaire et à la surenchère répressive ? CLIQUEZ ICI
Plusieurs rassemblements ont eu lieu lundi en Dordogne en hommage aux victimes des attentats de Paris. 2.000 lycéens ont défilé à Périgueux. A midi, des centaines de personnes se sont réunies devant les mairies pour une minute de silence ainsi que dans les établissements scolaires et les entreprises. Ce mardi soir à 18 heures à Périgueux, la Ligue des Droits de l’Homme donne rendez-vous sous l’arbre de la Liberté, et demain à 18h devant le palais de justice. L’Evêque de Périgueux donnera une messe jeudi à 18h30 à la cathédrale St Front.
Le mouvement de grève se poursuit chez Euralis à Sarlat. Les salariés, ont durci le ton, ils bloquent depuis vendredi l’accès de l’usine de foie-gras et des dizaines de camions. 90 personnes occupent le site jour et nuit. Dans le cadre des négociations annuelles obligatoires, les salariés demandent une augmentation des salaires de 4,7%. La direction générale propose seulement une augmentation de 0,3%.
Le Manoir de Hautegente à Coly participe à l’émission de téléréalité « Bienvenue à l’hôtel » ce soir mardi à 18h sur TF1. Cette semaine, tous les soirs de 18h à 19h, quatre propriétaires d’hôtels testent les établissements de leurs confrères. Ce soir mardi c’est au tour de Marie-Josée et Patrick Hamelin de recevoir !
L’école de cirque Cucico propose une séance de « cirque pour tous », à partir de 8 ans, demain mercredi 18 novembre de 17 heures à 18 h 30. Le cours qui aura lieu à l’école de cirque, route de Villac à Terrasson, est ouvert à tous, débutants, anciens élèves, etc., sans inscription préalable. Tarif : 8 € la séance. Tél. : 06.20.93.73.99
Lundi 16 novembre
Un hommage aux victimes à Paris vendredi dernier est à lire sur le JDD, Libération et 20 Minutes. Parmi les victimes des attentats, Maxime Bouffard, 26 ans, était originaire du Coux-et-Bigaroque dans le Périgord noir. Maxime Bouffard a perdu la vie lors de la prise d’otages meurtrière au Bataclan. Cet ancien joueur de rugby de Saint-Cyprien où sa mère est d’ailleurs pharmacienne, s’était installé à Paris depuis cinq ans où il réalisait des films et des clips. Le jeune réalisateur avait récemment créé sa propre société de production. Autre victime, Alban Denuit, 32 ans, plasticien bordelais né à Marmande, assistait lui aussi au concert des Eagles of Death Metal avec sa copine vendredi. Il enseignait les arts plastiques à l’université Bordeaux-Montaigne. Et puis deux Périgourdins, installés à Paris, ont été blessés dans les attaques. Il s’agit d’un homme dont la mère vit à Rouffignac et d’une jeune femme dont la mère est domiciliée à Saint-André-d’Allas. Leurs vies ne sont plus en danger. En Limousin, deux soeurs jumelles d’Aixe-sur-Vienne âgées de 30 ans ont été fauchées par les balles des terroristes sur une terrasse de café. Dans le Lot, Richard Rammant, 53 ans, bénévole au Cahors Blues Festival est mort au Bataclan en protégeant sa femme, Marie-Do, qui a survécu. Il s’est couché sur elle et a reçu plusieurs balles mortelles. Ce fan de rock et de motos Harley-Davidson, était parisien mais toujours attaché à sa région natale du Lot.
L’état d’urgence a été décrété en Dordogne… Ce week-end, de nombreux événements ont été déprogrammés comme les rencontres sportives à partir de samedi après-midi en Dordogne, mais pas en Corrèze. Toutes les sorties scolaires sont pour le moment annulées. A Sarlat samedi soir, la cérémonie de clôture du festival du film n’a pas eu lieu. Le palmarès a été remis au public avec une simple feuille à l’entrée du Rex. Le salon Info Sup Carrières est annulé. Dimanche, le préfet Christophe Bay a confirmé un contrôle renforcé des axes routiers, avec 109 policiers et 204 gendarmes mobilisés, sur les sites les plus sensibles et aussi autour de « tous les lieux de culte en général ». Les sacs seront fouillés à l’entrée des grandes surfaces
L’aéroport départemental de Bergerac est aussi sous surveillance accrue, avec des contrôles systématiques d’agents de police et des douanes. Le représentant de l’État n’a pas souhaité communiquer sur d’éventuelles mesures concernant des individus faisant l’objet d’une « fiche S » en Dordogne. Le deuil national de trois jours a entraîné la suppression de matchs sportifs et de certaines manifestations culturelles ce week-end. Pas de cérémonies et de rassemblements en hommage des victimes pour l’instant : « Les forces de l’ordre doivent être mobilisées en priorité pour assurer les surveillances et contrôles, et non pour encadrer des “marches blanches” », précise le préfet Christophe Bay. Les manifestations « à caractère patriotique » sont, par contre, bien autorisées. Plusieurs lieux publics ont été fermés et le resteront ce lundi, comme les musées de Périgueux.
Germinal Peiro le président du conseil départemental de Dordogne « appelle les Périgourdins au sang-froid, au rassemblement et à l’union autour de la nation et des valeurs de la république ». A noter que les partis politiques ont suspendu leur campagne pour les régionales.
En cas d’interrogations, les parents peuvent interroger notamment les municipalités pour en savoir plus sur les mesures qui sont ou seront prises pour la sécurité des lieux qui accueillent des enfants et du public.
Après ce weekend d’horreur et tant d’images douloureuses, la vie continue mais comme le dit le journal La Croix, il faut désormais « vivre avec la menace. Quelque chose qui était de l’ordre de l’hypothétique est devenu une réalité atroce qui peut se reproduire » écrit Guillaume Goubert. Les Français refusent de céder à la peur et pourtant, comme en témoigne Floriane : « En janvier après Charlie, je me disais, ne cédons pas à la psychose. Cette fois je me sens bien plus menacée ». Face à cette barbarie, Manuel Valls a demandé l’union sacrée, mais certains journaux n’hésitent pas à rajouter un point d’interrogation, comme Aujourd’hui en France… A trois semaines des régionales, La droite, et notamment Nicolas Sarkozy, n’entend faire aucun cadeau aux socialistes ni se laisser déborder sur le terrain de la sécurité par Marine le Pen. Hollande est confronté au défi de la riposte et s’est dit prêt à mener une guerre impitoyable sur les plans intérieur et extérieur. Une volonté qu’interroge Paul Henri du Limbert dans le Figaro pour qui le chef de l’état va devoir brutaliser une majorité socialiste qui se complaît, je cite, dans une « vision rousseauiste de la justice ». S’il ne faut pas éluder les questions politiques, certains enjeux politiciens semblent malgré tout décalés par rapport à cette tragédie qui a fauché ce que Libération appelle « La Génération Bataclan ». Sous le titre à double sens : « La jeunesse qui trinque », le journal résume bien les choses : « Les terroristes ont ciblé des lieux festifs et le mode de vie hédoniste et urbain d’une génération déjà marquée par Charlie. Le quotidien publie les photos d’une partie des victimes ». A ces visages d’une jeunesse meurtrie, un autre fait écho, tout aussi jeune, celui d’Abdeslam Sala, 26 ans. Aujourd’hui en France met en une la photo de ce Français qui est suspecté d’être le 8e homme, un des tueurs lancé à l’assaut des bars parisiens. Lundi matin, il était toujours en fuite. On sait qu’au moins deux des kamikazes étaient Français. La question, c’est comment ces jeunes se sont radicalisés au point de se retourner contre leur propre pays et de tuer aveuglément. Interrogé par L’Humanité, Alain Ruffion, le directeur de l’UNISMED, une structure spécialisée dans les dérives islamistes, analyse : « D’un côté les recruteurs instrumentalisent les revendications légitimes des jeunes français en matière sociales ou religieuses, de l’autre, ils se posent comme seule alternative possible à une société française vécue comme injuste ». Dans cette radicalisation, la question des imams radicaux revient de façon récurrente. Le Figaro rappelle que selon le Ministère de l’intérieur, près de 150 des 2500 lieux de culte musulmans en France sont sous influence salafiste. Mais selon les experts, 90% des cas de radicalisation se font hors des mosquées. Aujourd’hui l’endoctrinement se fait sur internet, via les réseaux sociaux et avec des conférenciers itinérants qui vont et viennent et échappent au contrôle des mosquées. (FR3)
La circulation de certains TER perturbée à partir de lundi, notamment la ligne Bordeauc-Bergerac-Sarlat. Les lignes font l’objet d’adaptation par rapport à certains matériels TER. Les perturbations pourraient durer jusqu’au 27 novembre.