Festival de Montignac : un bilan 2016 positif

La 36e édition du Festival de Montignac a été un bon millésime, avec une fréquentation correcte, une légère baisse des entrées, mais une soirée du dimanche complète comme d’habitude et meilleure fréquentation de la Guingette et des Apéros-concerts. A noter que cette année, le festival se déroulait en même temps que Mimos, Festival international du mîme de Périgueux, et et que les Jeux du Théâtre à Sarlat, ce qui pouvait constituer une sorte de concurrence. Le festival de danses et musiques du monde est fréquenté à 70 % par des locaux, des habitants des environs. Les 30 % restants sont des touristes. C’est à l’espace Guinguette que l’on retrouve beaucoup les locaux. C’est le lieu d’échange entre la population locale, surtout des jeunes, et des artistes venus de tous les horizons.

Le festival ne peut se dérouler que grâce à la participation des 300 bénévoles, dont une partie est constituée des jeunes du Festi’Jeune, un centre de loisirs pour adolescents qui fonctionne autour et durant le festival, ainsi que la semaine précédente.

Le succès de ce festival repose aujourd’hui sur son expérience. Eh oui, c’était déjà sa trente-sixième édition. Il s’est d’abord appelé les « JIFAM » (Journée Internationale de Folklore et d’Amitié de Montignac) en 1981, puis rapidement et plus simplement le « Festival de Montignac ». Cet événement a été créé avec l’aide de deux festivals amis, celui de Mont-Guyon en Charente-Maritime et celui de Confolens en Charente.

Le CIOFF (Conseil International des Organisations de Festivals de Folklore et d’arts traditionnels) existait déjà depuis 10 ans, il a été créé à l’initiative du président du festival de Confolens, Henri Coursaget ; puis rapidement il s’est rattaché à l’UNESCO.  Le CIOFF, c’est un carnet d’adresses de groupes folkloriques, mais c’est aussi l’échange, le partage des frais pour faire venir des groupes parfois depuis les antipodes, pour l’hébergement, des coopérations qui permettent de proposer des festivals aussi attrayants que celui de Montignac. Le programme se construit donc progressivement, en accord avec d’autres festivals du CIOFF avec lesquels les groupes sont partagés pour réduire les frais.

Les structures permanentes de l’ALM (Amicale laïque) et le Centre International de Séjour (CIS) du Bleufond sont aussi des éléments déterminants pour ce festival.

En 2017, des représentants du Cap-Vert et du Mexique sont déjà attendus, avec le grand ballet de la région Tamaulipas, sauf incident… Cette année, deux changements ont eu lieu à la dernière minute, suite à des soucis de santé, notamment pour l’Asociación Cultural Carmen Guerrero de Cadiz qui a été remplacé par le Danzas Burgalesas Justo del Rio de Burgos et les Australiens de Bundjalung ont été contraints de rentrer précipitamment chez eux à une semaine de l’ouverture du festival.

– Photo 1 : le Tatarstan dans la rue principale de la ville de Montignac (photos de JL Kokel)

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