Dix Comités de jumelages de toute la région se sont réunis samedi 19 mars 2016 à Terrasson sur le thème : « Quel avenir pour les jumelages ? Echange d’expériences et expériences d’échange ». Parmi eux, la présidente de l’association des Comités de Jumelage du Limousin, des représentants de Brive, Tulle, Pompadour, Meyssac, etc. Au total, près de 35 personnes y participaient. Un tour de table a débuté la journée où chacun s’est présenté et a fait le point sur son association. La réunion de travail s’est poursuivie tout la journée. Le président du comité de jumelage tulliste, Guy-Jean-Pierre Plas, souligne, en fin de journée : « On y a brassé toutes les thématiques que rencontrent, en fait, tous les comités de jumelage. Il y a quand même un socle fort à maintenir et à faire évoluer avec des échanges d’expériences et avec un réseau. Des propositions ont été faites sur des échanges de manière globale ou entre communes proches… » Ce comité de jumelage tulliste est en charge de trois jumelages : un jumelage franco-allemand qui existe depuis 47 ans… « C’est le plus ancien de la région Limousin qui a été, en plus, difficile à mettre en oeuvre avec les événements du 9 Juin 44 ». L’association regroupe également un jumelage franco-anglais de 46 ans et un jumelage franco-italien de 8 ans.
Le président du comité de jumelage terrassonnais Patric Chouzenoux donne ses impressions après cette journée : « nous avons eu des échanges très intéressants, on est prêt à s’entraider. Au départ, j’ai mis des idées sur la table et cela a dépassé toutes mes espérances. Ce sont des gens qui ont 20 à 25 ans d’expérience pour la plupart. La leçon à tirer c’est que l’on ne peut plus être seul dans le jumelage. Il faut qu’il y ait un maillage. On a dépassé le temps où chacun gardait précieusement ses recettes et ses petites ficelles. Je crois qu’il faut que l’on échange nos idées clairement et là, il y aura un mouvement du jumelage qui pourra s’amorcer dans la 3e génération. Après la réconciliation, puis la partie un peu plus festive, place à l’imagination et à la mutualisation des efforts. A un moment donné, on ne regardait pas la ville d’a-côté qui vivait de jumelage et des mêmes problèmes. Maintenant, il faut regarder à mille kilomètres et à côté de chez soi ».