Des lycéens de seconde de Saint Exupéry à Terrasson, intéressés par les métiers du journalisme, ont souhaité faire un coup d’essai en écrivant des articles pour la presse locale. Peut-être un avant-goût d’une future passion… Encadrés par leurs professeurs Nicolas Batteau et Rémy Durrens ainsi que par Alain Rassat reporter local, les élèves ont travaillé par groupes et ont proposé une série d’articles sur des sujets qui les ont sensibilisés. Des sujets pas toujours faciles…
« Dans le cadre de Littérature et Société, nous essayons de coller avec la société réelle. Les élèves ont abordé aussi les plaidoiries en allant voir un procès à Brive, et les archives pour reconstituer une biographie, à Périgueux. Ce sont des manières d’écrire très différentes. Et cela les sort un peu du devoir traditionnel. Ce sont des manières d’écrire qui vont leur servir, je pense » dit Rémy Durrens. « Cela entre dans le programme d’éducation à l’orientation. C’est un enseignement d’exploration et de découverte des métiers » souligne également la proviseure Denise Charrièras.
Un groupe d’élèves, Marie et Sara, a choisi un sujet sur les papeteries de Condat. « On en parle beaucoup. Il y a beaucoup de personnes dans notre entourage qui y travaillent » explique une élève. « La plus grande difficulté était de rencontrer quelqu’un qui puisse répondre à nos questions. La direction n’a pas pu nous recevoir ». « C’est un métier peut-être plus intéressant que d’autres » disent-elles. D’autres élèves, Malvin, Laureen et Sarah, ont choisi d’aborder le thème des papeteries mais sous la forme d’un micro-trottoir. Ils étaient plutôt à l’aise pour aborder des personnes dans la rue. « Cela me plairait d’écrire d’autres articles mais pas que sur Terrasson » précise un élève.
Un sujet a été choisi sur les Restos du coeur. « C’est une association qui aide et le fait qu’il y ait des bénévoles qui donnent de leur temps, ce n’est pas égoïste, ils pensent aux autres… » La danse hip-hop n’a pas laissé indifférent non plus Teva, Yousra, Thomas, Etienne et Winnele. « On n’en parle pas assez à Terrasson et puis on pratique aussi ». « Le plus difficile a été de contacter les organisateurs du festival. Et puis la mise en forme aussi ». « Cela fait plaisir de voir que l’on a été publié et lu. Et puis, au festival il y avait vraiment tous les âges dans le public ». Enfin, des élèves ont voulu mettre en évidence un problème qui a divisé la commune de Grèzes, où les habitants sont partagés sur un projet de panneaux photovoltaïques. « On a l’impression que c’est facile à faire, mais c’est dur de rester neutre et objectif. Il y avait des petites histoires de voisinage » expliquent Roussana, Armand, Frédérika, Mélissa et Nicolas…
